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14 avr. 2012

G. Castelnuovo et O. Mattéoni (dir.) "«De part et d’autre des Alpes» (II). Chancelleries et chanceliers à la fin du Moyen Âge", Univ. de Savoie, 2011

Guido Castelnuovo et Olivier Mattéoni (dir.)
«De part et d’autre des Alpes» (II)
Chancelleries et chanceliers à la fin du Moyen Âge
Actes de la Table ronde de Chambéry, 5 et 6 octobre 2006

Chambéry, Université de Savoie (Laboratoire Langages, littératures, sociétés. col. Sociétés, religions, politiques n°19), 2011.


Présentation
Dans ce deuxième volet intitulé "De part et d'autre des Alpes" d'un plus large projet de recherche dont l’ambition est de comparer les structures politiques, documentaires et administratives des principautés françaises et italiennes aux XIVe et XVe siècle (G. Castelnuovo, O. Mattéoni dir., Les châtelains de princes à la fin du Moyen Âge, Paris, 2006), le regard s’est porté vers les acteurs centraux du pouvoir de part et d’autre des Alpes, vers ces tenants et ces serviteurs de l’écrit princier que l’historiographie, fascinée par les chanceliers intellectuels et humanistes des grandes cités italiennes, a longtemps laissés dans l’ombre. À travers les différents exemples qu’il étudie, de Vérone au Bourbonnais, du royaume de France à la Bourgogne ducale, de Mantoue à la Bretagne ou à la Savoie, ce livre s’entend d’abord comme un instrument de travail dédié à l’univers des chancelleries, un organe institutionnel complexe, fuyant même, et rétif à toute généralisation hâtive. De là un triple ordonnancement autour de trois sections concernant les différentes typologies des chancelleries princières, les divers modalités de leurs écritures et les multiples portraits de son personnel, des chanceliers aux simples scribes. Plus largement, cet ouvrage se veut aussi une réflexion autour des relations entre l’univers de l’écrit, de ses pratiques et de son contrôle, les pratiques administratives et le pouvoir du prince au Moyen Âge tardif.

Table des matières

  • Castelnuovo Guido, Mattéoni Olivier, Introduction, p. 7-12.
  • Andenmatten Bernard, Les chancelleries de Suisse romande, entre tradition ecclésiastique et affirmation princière (XIIIe-XIVe siècles), p. 13-38.
  • Leverotti Franca, La cancelleria dei Visconti e degli Sforza signori di Milano, p. 39-52.
  • Varanini Gian Maria, La documentazione delle signorie cittadine italiane tra Duecento e Trecento e l'Eloquium super arengis del notaio veronese Ivano di Bonafine de Berinzo, p. 53-76.
  • Lazzarini Isabella, Pratiques d'écriture et typologies textuelles: lettres et registres de chancellerie à Mantoue aux XIVe et XVe siècles, p. 77-110.
  • Grévin Benoît, L'influence des modèles italiens du XIIIe siècle sur le style de la chancellerie royale et des chancelleries princières françaises aux XIVe et XVe siècles, p. 111-136.
  • Mattéoni Olivier, Écriture et pouvoir princier. La chancellerie du duc Louis II de Bourbon (1356-1410), p. 137-178.
  • Jones Michael, Archives, chancellerie et historiographie dans le duché de Bretagne vers 1400, p. 179-195.
  • Schnerb Bertrand, Jean Canard, chancelier de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, p. 197-213.
  • Castelnuovo Guido, Girard d’Estrées, chancelier des comtes de Savoie, 1362-1391, p. 215-230.
  • Canteaut Olivier, Du notaire au clerc du secret: le personnel de la chancellerie des derniers Capétiens directs dans les rouages du pouvoir, p. 231-285.
  • Guyotjeannin Olivier, Conclusion, p. 287-292.