Information transmise par P. Bonin:
Signs and States (European Research Council)
LAMOP (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Centre Georges Chevrier (Université de Bourgogne)
Colloque
Consensus et représentation
(XIIIe siècle-milieu XVIIe siècle)
Dijon
14-16 mars 2013
- Jean-Philippe Genet (LAMOP-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
- Dominique Le Page (CGC)
- Olivier Mattéoni (LAMOP-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Paris 1)
- Mireille Touzery (CRHEC-UPEC)
Partenaires
- Signs and States (European Research Council)
- LAMOP (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
- Centre Georges Chevrier (Université de Bourgogne)
- avec le soutien des Archives municipales de Dijon
Présentation :
Les programmes de recherche sur la Genèse de l’État moderne ont mis en évidence la complexité et la richesse des problématiques liées à la représentation des communautés, quelle que soit leur nature. Dans le programme mené aujourd’hui sous l’égide du European Research Council, Signs and States, qui se propose d’élaborer une sémiotique de l’État, c’est plutôt la construction du consensus, indispensable au fonctionnement de l’État moderne et notamment au développement de la fiscalité, qui est au centre des préoccupations, puisque une série de rencontres, les unes organisées à l’École Française de Rome avec Patrick Boucheron et Stéphane Gioanni (sur le marquage symbolique de la ville, les légitimités implicites, la vérité dans la communication), les autres dans le cadre d’ateliers franco-italiens organisés à Milan et à Turin (rites et liturgies, langages du politique, valeurs et systèmes de valeurs), sont consacrées à l’étude des vecteurs de l’idéel, c’est-à-dire de l’imaginaire individuel et collectif et de ses moyens d’expression et de transition, depuis la réforme grégorienne jusqu’aux lendemains du Concile de Trente. La mise au point du projet Politis, qui vise à réaliser « un catalogue général des assemblées politiques tenues dans le royaume de France de 1302 à 1789, outil manquant cruellement à la recherche sur la formation des systèmes politiques européens », offre une excellente occasion de renouveler les perspectives de recherche en s’interrogeant sur la façon dont le processus de représentation permet de faire ressortir du faisceau des imaginaires individuels une opinion collective qui devient ensuite un élément primordial de l’action politique. Politis met par ailleurs l’accent sur la diversité des types d’assemblée, ce qui permet de repenser de façon plus large et plus ouverte le problème de la représentation, trop souvent cantonné à une histoire des « grandes » assemblées (parlements, états généraux etc.), tandis que SAS offre les perspectives d’une chronologie élargie, du XIIe au XVIIe siècle ainsi que celle d’une approche comparatiste européenne. Ce colloque prendre place dans la série des conférences d’analyse politique comparative de SAS qui ont déjà porté sur les coups d’état et le contrat politique, (colloques organisés hors SAS à la Casa de Velasquez à Madrid avec François Foronda), sur les clercs et l’État (organisé à Bourges avec Jean-Patrice Boudet, Christine Barralis et Fabrice Delivré) et sur les « artistes engagés » (organisée à Versailles-Saint Quentin-en-Yvelines et Paris 1 par Étienne Annheim et Patrick Boucheron).
Programme
Jeudi 14 Mars (9h30-12h45)
Introduction
Présidence: Benoît Garnot (Université de Bourgogne, Dijon)
I. Approche historiographique du problème de la représentation
Jeudi 14 Mars (14h30-19h) II. Assemblées et représentation: le rapport à l’institution Présidence: Dominique Le Page (Université de Bourgogne)
Vendredi 15 Mars (9h-12h45) III. Niveaux de représentation et construction du consensus Présidence: Christine Lamarre (Université de Bourgogne, Dijon)
Vendredi 15 Mars (14h30-19h) IV. Représentation et pouvoir Présidence: François Foronda (LAMOP-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Paris 1)
Samedi 16 Mars (9h-13h) V. Cités italiennes, villes de Flandre, villes d’Empire: problèmes spécifiques de représentation Présidence: Neithard Bulst (Université de Bielefeld)
Conclusion
Lieu
Salle de l'Académie (5 rue de l'école de droit - Dijon)
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