Nomôdos: UBO, CRBC, Contractor State Group, colloq. internat., appel à communications: "La mer, la guerre et les affaires. Enjeux et réalités maritimes de la Révolution française", Brest, 6-7 nov. 2014 (limite: 30 avr. 2014)

6 mars 2014

UBO, CRBC, Contractor State Group, colloq. internat., appel à communications: "La mer, la guerre et les affaires. Enjeux et réalités maritimes de la Révolution française", Brest, 6-7 nov. 2014 (limite: 30 avr. 2014)

Université de Bretagne occidentale

Centre de Recherche bretonne et celtique

Contractor State Group

colloque international

Appel à communications

La mer, la guerre et les affaires

Enjeux et réalités maritimes de la Révolution française

The sea, war and business

The issues and maritime realities of the French Revolution

Brest

6-7 novembre 2014

(limite: 30 avril 2014)

Résumé

Invitant au dialogue des spécialités – histoire militaire, histoire économique, histoire politique, administrative et sociale de la Révolution française -, peu accoutumées à croiser leurs problématiques dans un champ disciplinaire souvent cloisonné, ce colloque international associant le Centre de recherche bretonne et celtique de l'université de bretagne occidentale et le « Contractor State Group » - groupe de recherche international travaillant sur les approvisionnements militaires -, entend inviter à croiser les profonds renouvellements en cours dans ces domaines, afin de produire une synthèse historiographique et de connecter interrogations et résultats sur la spécificité des zones portuaires métropolitaines et coloniales et des espaces maritimes mondiaux pendant la Révolution française jusqu’à la paix d’Amiens (1789-1802), tant du point de vue des enjeux économiques, politiques et militaires que des réalités observées sur le terrain.

Présentation

L’ambition de ce colloque international consiste à inviter au dialogue des spécialités – histoire militaire, histoire économique, histoire politique, administrative et sociale de la Révolution française -, peu accoutumées à croiser leurs problématiques dans un champ disciplinaire souvent cloisonné. Dans une perspective dialectique, il s’agit de faire fructifier ensemble les profonds renouvellements en cours dans ces domaines respectifs, afin de produire une synthèse historiographique, vérifier de nouvelles études de cas et présenter les chantiers en cours sur la spécificité des zones portuaires métropolitaines et coloniales et des espaces maritimes mondiaux pendant la Révolution Française jusqu’à la paix d’Amiens (1789-1802), tant du point de vue des enjeux économiques, politiques et militaires que des réalités observées sur le terrain.

Un premier axe intitulé «Guerre et Révolution» consistera à mesurer les effets de la séquence révolutionnaire dans les reconfigurations géostratégiques et idéologiques qu’elle inaugure, puis dans les modifications profondes qu’elle opère dans les théories et les pratiques de la diplomatie française, de même que dans la polémologie, notamment la direction de la guerre et l’évolution des attributions des champs stratégiques et opératiques, telle que le conçoit le pouvoir exécutif. La condition matérielle des personnels combattants à terre et en mer - officiers, marins et soldats - le déroulement de leurs carrières, l’encadrement disciplinaire et idéologique, le quotidien de la vie de garnison en mer ou en campagne, comme l’exceptionnalité de leurs missions, l’acculturation politique qui peut enfin en résulter et modifier éventuellement liens d’adhésion, de service ou de devoirs entre le régime et/ou l’État, seront également examinés. Les administrations civile et militaire des ports, arsenaux et bagnes, entrent dans ces questionnements, de même que les spécificités des enjeux coloniaux devront également être pris en compte.

Un deuxième axe portant sur «Guerre et économie» envisagera les questions liées au financement de la guerre, à l’approvisionnement des armées, aux conditions faites aux contrats de fournitures et aux profits qu’en dégagent les civils. Les achats à l’étranger conduisent à de vigoureux débats entre partisans du libéralisme - théorie économique héritée des Lumières, cessant d'être consensuelle en raison de l'acuité de la question sociale à partir de 1793 et du sentiment patriotique dans un contexte de guerre quasi-européen - et partisans d'une illusoire autarcie, sans d'ailleurs que les lignes de partage soient toujours rectilignes entre les différentes sensibilités politiques. Il est cependant impossible de mettre fin aux échanges avec l’étranger même si l’ennemi britannique proclame un blocus total des ports français. L’efficacité de ce blocus semble aléatoire, visant à une guerre économique par l’inflation préjudiciable aux achats français bien plus qu’à l’arrêt des échanges. Ceci fait les bonnes affaires des neutres qui développent leurs activités maritimes grâce à une grande inventivité déployée dans les stratégies de contrebande.

Une troisième partie sur «Des affaires dans la Révolution» se concentrera davantage sur les fluctuations des activités économiques et commerciales des sociétés littorales - du négoce international à la pêche côtière, du cabotage à la pèche au loin – en fonction des contextes diplomatiques et militaires. On s’intéressa aux modalités d’adaptation face à ces nouvelles configurations génératrices de contraintes mais souvent aussi d’opportunités de profit, sans omettre l’évolution des idéaux, des objectifs stratégiques et des représentations que peuvent se faire les opérateurs révolutionnaires à propos de ces espaces et de ces populations maritimes à administrer, associer, révolutionner, contrôler voire surveiller dans leur rapport à la nation en guerre.

Comité scientifique

Philippe JARNOUX, philipppe.jarnoux@univ-brest.fr
Anne de MATHAN, anne.demathan@univ-brest.fr
Pierrick POURCHASSE, pierrick.pourchasse@univ-brest.fr

Cet appel à contributions concerne le Colloque International "La mer, la guerre et les affaires. Enjeux et réalités maritimes de la Révolution Française" (Centre de Recherche Bretonne et Celtique, Université de Bretagne Occidentale) qui se déroulera à Brest les 6-7 novembre 2014.

Modalités de soumission

Les propositions de communication (voir fiche ci-dessous) sont à adresser au comité scientifique avant le 30 avril 2014.

Fiche de proposition :

Nom....................................................Prénom........................................

Université.............................................Pays...........................................

Laboratoire de rattachement......................................................................

Adresse mail................................................................................

Titre de la proposition de communication....................................................................................................................................................................................................

Résumé (en une vingtaine de lignes)

Lieu