Colloque
CERHI-CERCOR
Le sacré dans tous ses états:
catégories du vocabulaire religieux et sociétés
de l'Antiquité à nos jours
3-5 décembre 2009
Université de Saint-Étienne
Résumé
Le colloque étudiera l’intégration du vocabulaire religieux aux multiples discours qui interagissent dans les sociétés humaines. Le vocabulaire religieux est structuré en catégories qui expriment une intelligence et une pratique spécifiques du monde. Ces mots, qui prennent un sens technique dans les discours religieux, sont également véhiculés dans un cadre linguistique plus vaste, dans des discours non religieux, adoptés ou contestés, et parfois transformés en retour dans des phénomènes de circulation lexicale et sémantique. Une perspective de longue durée, de l’Antiquité à nos jours, et transdisciplinaire, interrogera des lexiques religieux dans des cadres sociaux et culturels très différents afin d’analyser et de comparer, dans des études de cas, la nature, les évolutions, les causes et les effets du recours à ce vocabulaire et à ses catégories dans les sociétés historiques.
Colloque organisé par le CERHI, EA 3722, en collaboration avec le CERCOR, UMR 8584 LEM et avec le soutien de l’Université Jean Monnet, du CNRS et de la Ville de Saint-Étienne.
Le colloque étudiera l’intégration du vocabulaire religieux aux multiples discours qui interagissent dans les sociétés humaines. Le vocabulaire religieux est structuré en catégories qui expriment une intelligence et une pratique spécifiques du monde. Ces mots, qui prennent un sens technique dans les discours religieux, sont également véhiculés dans un cadre linguistique plus vaste, dans des discours non religieux, adoptés ou contestés, et parfois transformés en retour dans des phénomènes de circulation lexicale et sémantique. Une perspective de longue durée, de l’Antiquité à nos jours, et transdisciplinaire, interrogera des lexiques religieux dans des cadres sociaux et culturels très différents afin d’analyser et de comparer, dans des études de cas, la nature, les évolutions, les causes et les effets du recours à ce vocabulaire et à ses catégories dans les sociétés historiques.
Colloque organisé par le CERHI, EA 3722, en collaboration avec le CERCOR, UMR 8584 LEM et avec le soutien de l’Université Jean Monnet, du CNRS et de la Ville de Saint-Étienne.
Comité scientifique :
Le colloque étudiera l’intégration du vocabulaire religieux aux multiples discours qui interagissent dans les sociétés humaines. Le vocabulaire religieux, défini ici comme étant le lexique opératoire dans le cadre des pratiques et des croyances qui fondent et organisent les rites et les cultes, est structuré en catégories qui expriment une intelligence et une pratique spécifiques du monde. Ces mots, qui prennent un sens technique dans les discours religieux, sont également véhiculés dans un cadre linguistique plus vaste, dans des discours non religieux, adoptés ou contestés, et, parfois, ils sont transformés en retour dans des phénomènes de circulation lexicale et sémantique. Une perspective de longue durée, de l’Antiquité à nos jours, et transdisciplinaire, interrogera des lexiques religieux dans des cadres sociaux et culturels très différents afin d’analyser et de comparer, dans des études de cas, la nature, les évolutions, les causes et les effets du recours à ce vocabulaire et à ses catégories dans les sociétés historiques.
Les mots du religieux ont une relative stabilité morphologique (de sacer à sacré, de religio à religion) dans l’évolution linguistique générale, indépendamment des modifications historiques des sociétés dans lesquels ils sont utilisés. De l’Antiquité païenne au christianisme médiéval et aux sociétés contemporaines sécularisées des catégories demeurent dans leur forme lexicale malgré une transformation de leur contenu et de leur usage. Les interrogations porteront sur la production des catégories religieuses, leur utilisation technique dans le discours religieux, leur diffusion et leur usage dans la documentation globale.
Le vocabulaire religieux est souvent utilisé dans des contextes non religieux. Il apparaît aujourd’hui assez massivement dans les discours journalistiques et plus globalement médiatiques qui nous renseignent sur l’opinion des sociétés postmodernes. Les reines de beauté, les champions des disciplines sportives, les artistes et les intellectuels en vogue, les personnalités en tout genre, sont « sacrés » et « consacrés » quotidiennement dans les feuilles et sur les ondes. Dans la gestion des sociétés, combien de politiques n’ont pas demandé à leurs concitoyens quelques « sacrifices » ? Tout un chacun, dans son rapport aux autres ou à soi, utilise des mots et des catégories religieuses pour ordonner son vécu. Les « prières » abondent dans les formules de politesse, et beaucoup se « consacrent » à ce et ceux qui leur sont chers.
Ce recours banal au vocabulaire religieux nous conduit à nous interroger sur la circulation, au-delà des mots, des sens religieux qui leur sont attachés dans des contextes plus techniques. Les mots qui expriment les catégories religieuses ont une utilité et une signification dans le cadre des pratiques et des croyances religieuses et on peut se demander s’il en subsiste quelque chose dans un usage hors contexte. Une étude comparative, dans la longue durée, dans des sociétés très différentes, montrera la permanence des circulations, mais aussi leur irrégularité, ainsi que les raisons et les significations variées de leur existence.
Les exemples de recours au vocabulaire religieux dans des contextes discursifs non religieux sont nombreux, mais il existe également des discours plus imperméables à ce lexique. La littérature officielle (textes constitutionnels, législatifs et administratifs) dans la France d’après la Révolution use avec parcimonie de ces mots. Le recours constitutionnel au vocabulaire religieux (particulièrement à la notion de sacré ou de sacrifice) dans la France contemporaine connaît une décroissance globale, avec l’enracinement de la République et de la laïcité, mais ressurgit avec force dans le traumatisme de la Seconde Guerre Mondiale. Le contexte politico-religieux de la France postrévolutionnaire explique en grande partie cette pudeur publique et laisse libre cours à la circulation et à l’évolution de significations « privées ». Le flottement contemporain du vocabulaire religieux, qui n’est plus défini par des autorités reconnues collectivement et qui s’imposent à tous, s’est accéléré et a eu des conséquences remarquables, dont l’intégration de ce vocabulaire au discours des sciences humaines et sociales, où il est devenu objet d’étude et lexique opératoire.
Les catégories religieuses et leur vocabulaire sont utilisés et définis par de multiples acteurs, religieux ou non, qui agissent sur les significations des mots et participent à leur intégration historique et sociale. Le contenu des mots, et encore davantage des catégories, est issu de processus sociaux de définition et d’usage, en partie diachroniques, qui justifient une étude dans la longue durée, sensible aux origines, aux héritages, aux traditions, aux ruptures, aux créations et aux mutations, et en partie synchroniques, qui nécessitent une analyse comparée des registres du langage, des circulations, à l’intérieur d’une société ou entre les sociétés, contemporaines ou non. Certains acteurs, certains usages, apparaissent comme des éléments d’autorité et de diffusion de sens privilégiés qui imprègnent les significations et les utilisations communes, sociales, des mots et des classifications qu’ils sous-entendent.
Les sociétés anciennes offrent un terrain d’étude privilégié par la place globale, traditionnelle et dominante tenue, selon les Modernes, par la ou les religions dans leurs civilisations. L’a priori d’une ancienneté de la religion, dont Durkheim cherchait les formes élémentaires, de sa préhistoire, a déployé sur l’histoire des Anciens un pesant voile de contrition ou d’excès qui ne permet pas toujours de concevoir des pratiques et des idées indépendantes des traditions que nous avons forgées. L’élaboration des monothéismes, dès l’Antiquité, et leurs succès médiévaux, ont apporté un couronnement au religieux en conciliant de façon la plus aboutie et la plus documentée, les mots du religieux et ceux des institutions et du quotidien. L’Ancien Régime a vu la contestation, réformatrice ou éradicatrice, et le vocabulaire et les catégories retravaillés, mais toujours présents, rejoindre le cours plus libéral des choses. Les usages se maintiennent, ce vocabulaire est commun, utile, agréable et parfois rentable. Les évolutions soulignent les aléas du religieux et du sacré, exprimés dans des mots et des notions, dont l’intégration historique et sociale nous enseigne sur les multiples façons dont l’homme peut énoncer, organiser et utiliser son rapport au mystère de l’existence et des choses.
- Mohammad Ali Amir-Moezzi,
- Nicole Belayche,
- Louise Bruit-Zaidman,
- Daniel-Odon Hurel,
- Michel Lauwers,
- Éric Rebillard,
- Camille Tarot.
- Comité d’organisation :
- Annick Peters-Custot,
- François-Xavier Romanacce,
- Manuel de Souza.
Le colloque étudiera l’intégration du vocabulaire religieux aux multiples discours qui interagissent dans les sociétés humaines. Le vocabulaire religieux, défini ici comme étant le lexique opératoire dans le cadre des pratiques et des croyances qui fondent et organisent les rites et les cultes, est structuré en catégories qui expriment une intelligence et une pratique spécifiques du monde. Ces mots, qui prennent un sens technique dans les discours religieux, sont également véhiculés dans un cadre linguistique plus vaste, dans des discours non religieux, adoptés ou contestés, et, parfois, ils sont transformés en retour dans des phénomènes de circulation lexicale et sémantique. Une perspective de longue durée, de l’Antiquité à nos jours, et transdisciplinaire, interrogera des lexiques religieux dans des cadres sociaux et culturels très différents afin d’analyser et de comparer, dans des études de cas, la nature, les évolutions, les causes et les effets du recours à ce vocabulaire et à ses catégories dans les sociétés historiques.
Les mots du religieux ont une relative stabilité morphologique (de sacer à sacré, de religio à religion) dans l’évolution linguistique générale, indépendamment des modifications historiques des sociétés dans lesquels ils sont utilisés. De l’Antiquité païenne au christianisme médiéval et aux sociétés contemporaines sécularisées des catégories demeurent dans leur forme lexicale malgré une transformation de leur contenu et de leur usage. Les interrogations porteront sur la production des catégories religieuses, leur utilisation technique dans le discours religieux, leur diffusion et leur usage dans la documentation globale.
Le vocabulaire religieux est souvent utilisé dans des contextes non religieux. Il apparaît aujourd’hui assez massivement dans les discours journalistiques et plus globalement médiatiques qui nous renseignent sur l’opinion des sociétés postmodernes. Les reines de beauté, les champions des disciplines sportives, les artistes et les intellectuels en vogue, les personnalités en tout genre, sont « sacrés » et « consacrés » quotidiennement dans les feuilles et sur les ondes. Dans la gestion des sociétés, combien de politiques n’ont pas demandé à leurs concitoyens quelques « sacrifices » ? Tout un chacun, dans son rapport aux autres ou à soi, utilise des mots et des catégories religieuses pour ordonner son vécu. Les « prières » abondent dans les formules de politesse, et beaucoup se « consacrent » à ce et ceux qui leur sont chers.
Ce recours banal au vocabulaire religieux nous conduit à nous interroger sur la circulation, au-delà des mots, des sens religieux qui leur sont attachés dans des contextes plus techniques. Les mots qui expriment les catégories religieuses ont une utilité et une signification dans le cadre des pratiques et des croyances religieuses et on peut se demander s’il en subsiste quelque chose dans un usage hors contexte. Une étude comparative, dans la longue durée, dans des sociétés très différentes, montrera la permanence des circulations, mais aussi leur irrégularité, ainsi que les raisons et les significations variées de leur existence.
Les exemples de recours au vocabulaire religieux dans des contextes discursifs non religieux sont nombreux, mais il existe également des discours plus imperméables à ce lexique. La littérature officielle (textes constitutionnels, législatifs et administratifs) dans la France d’après la Révolution use avec parcimonie de ces mots. Le recours constitutionnel au vocabulaire religieux (particulièrement à la notion de sacré ou de sacrifice) dans la France contemporaine connaît une décroissance globale, avec l’enracinement de la République et de la laïcité, mais ressurgit avec force dans le traumatisme de la Seconde Guerre Mondiale. Le contexte politico-religieux de la France postrévolutionnaire explique en grande partie cette pudeur publique et laisse libre cours à la circulation et à l’évolution de significations « privées ». Le flottement contemporain du vocabulaire religieux, qui n’est plus défini par des autorités reconnues collectivement et qui s’imposent à tous, s’est accéléré et a eu des conséquences remarquables, dont l’intégration de ce vocabulaire au discours des sciences humaines et sociales, où il est devenu objet d’étude et lexique opératoire.
Les catégories religieuses et leur vocabulaire sont utilisés et définis par de multiples acteurs, religieux ou non, qui agissent sur les significations des mots et participent à leur intégration historique et sociale. Le contenu des mots, et encore davantage des catégories, est issu de processus sociaux de définition et d’usage, en partie diachroniques, qui justifient une étude dans la longue durée, sensible aux origines, aux héritages, aux traditions, aux ruptures, aux créations et aux mutations, et en partie synchroniques, qui nécessitent une analyse comparée des registres du langage, des circulations, à l’intérieur d’une société ou entre les sociétés, contemporaines ou non. Certains acteurs, certains usages, apparaissent comme des éléments d’autorité et de diffusion de sens privilégiés qui imprègnent les significations et les utilisations communes, sociales, des mots et des classifications qu’ils sous-entendent.
Les sociétés anciennes offrent un terrain d’étude privilégié par la place globale, traditionnelle et dominante tenue, selon les Modernes, par la ou les religions dans leurs civilisations. L’a priori d’une ancienneté de la religion, dont Durkheim cherchait les formes élémentaires, de sa préhistoire, a déployé sur l’histoire des Anciens un pesant voile de contrition ou d’excès qui ne permet pas toujours de concevoir des pratiques et des idées indépendantes des traditions que nous avons forgées. L’élaboration des monothéismes, dès l’Antiquité, et leurs succès médiévaux, ont apporté un couronnement au religieux en conciliant de façon la plus aboutie et la plus documentée, les mots du religieux et ceux des institutions et du quotidien. L’Ancien Régime a vu la contestation, réformatrice ou éradicatrice, et le vocabulaire et les catégories retravaillés, mais toujours présents, rejoindre le cours plus libéral des choses. Les usages se maintiennent, ce vocabulaire est commun, utile, agréable et parfois rentable. Les évolutions soulignent les aléas du religieux et du sacré, exprimés dans des mots et des notions, dont l’intégration historique et sociale nous enseigne sur les multiples façons dont l’homme peut énoncer, organiser et utiliser son rapport au mystère de l’existence et des choses.
Programme
Jeudi 3 décembre
9h-9h45 : accueil des participants Jeudi 3 décembre
- Mots du Président de l’Université et du directeur du CERHI
- Introduction : Manuel de Souza
- 9h45-10h10 - Louise Bruit-Zaidman (Pr. émérite, Histoire grecque, Paris VII) : Le vocabulaire du sacré dans la tragédie grecque.
- 10h10-10h35 - Elodie Matricon (DAM, Histoire grecque, St-Etienne) : Soigner, servir et desservir : les multiples usages de thérapéia.
- 10h35-11h - Sylvain Trousselard, (MC, Langues et littératures romanes, Saint-Etienne) : Références religieuses et expression comique : une écriture du mélange.
- 11h20-11h45 - Jean-Christophe Pitavy (MC, Sciences du langage : linguistique et phonétique générales, Saint-Etienne) : Ciel ! Enfer et damnation ! Diantre ! et autres marqueurs du feu de Dieu : l’«intensité sacrée » comme mode spécifique d’engagement personnel dans le discours.
- 11h45-12h10 - Fabien Boully (MC, Etudes cinématographiques, Paris X) : Films cultes et films maudits (titre provisoire).
- 12h10-12h35 - Daniel Colson (Pr., Sociologie, Saint-Etienne) : Mystique et anarchisme.
13h-15h - Déjeuner
15h-17h30 - 2. Le sacré et le pouvoir (présidence : Michel Lauwers)
- 15h-15h25 - Antony Hostein (MC, Histoire romaine, Paris I) : Les oreilles sacrées de l'empereur, de Domitien à l'Antiquité tardive.
- 15h25-15h50 - Aline Canellis (Pr., Langue et Littérature latines, Saint-Etienne) : Hérésie et pouvoir dans l'œuvre de Lucifer de Cagliari.
- 16h10-16h35 - Dominique Iogna-Prat, (DR, CNRS, LAMOP/Paris I) : Le vocabulaire de l'institution ecclésiale dans l'Occident médiéval: économie et hiérarchie.
- 16h35-17h00 - Annick Peters-Custot (MC, Histoire médiévale, Saint-Etienne) : Sancta Romana Ecclesia religioso utero vos genuit : noël de l'empereur et romanisation du sacre impérial.
Vendredi 4 décembre
9h30-12h -3. Vocabulaire et identité religieuse (présidence : Daniel-Odon Hurel) - 9h30-9h55 - Bernadette Cabouret (Pr., Histoire romaine, Lyon III) : Étude du vocabulaire religieux «païen » dans le Pro templis de Libanios.
- 9h55-10h20 - Eric Rebillard (Pr., Classics and History, Cornell University, NY) : Le vocabulaire du sacré et l’«identité» chrétienne dans les sermons d’Augustin.
- 10h40-11h 05 - Christian Jérémie (MC, Langue et Littérature anglaises, Saint-Étienne) : « Holy » et « godly » chez Thomas Becon ; "Piété " et "sainteté " dans l'Église d'Angleterre au temps de la Réforme.
- 11h05-11h30 - Philippe Castagnetti (MC, Histoire moderne, Saint-Étienne) : Définition et pratique de la vertu de religion à l'âge baroque : du procès de canonisation à la biographie édifiante ; le cas du bienheureux Nicolas Saggio, minime.
12h – 14h00 Déjeuner
14h-17h30 - 4. La chair du sacré (présidence : Dominique Iogna-Prat)
Matérialité
Matérialité
- 14h-14h25 - Nicolas Laubry (Membre de l’Ecole française de Rome, Histoire ancienne, Rome) : Des rites pour le faire, des mots pour le dire : désignations, conceptions et perceptions de l’espace funéraire à Rome (Ier s. av. J.-C. – IIIe s. apr. J.-C.).
- 14h25-14h50 - Caroline d’Annoville (Membre de l’Ecole française de Rome, Histoire ancienne, Rome) : Translata de sordentibus locis : réflexions sur les transferts des statues divines.
- 14h50-15h15 - Michel Lauwers (Pr., Histoire médiévale, Nice) : Des vases sacrés et des lieux. Res ecclesie et spatialisation du sacré dans l'Occident médiéval.
Représentations et intériorité
- 15h30-15h55 - Nicole Belayche (DE, EPHE/Sciences religieuses) : Les dédicaces « Au divin / τῷ Θείῳ » dans l'Anatolie impériale.
- 15h55-16h20 - Daniel-Odon Hurel (DR, CNRS, CERCOR/ LEM) : le vocabulaire de la prière, entre XVIe et XXe siècle, dans le monachisme bénédictin.
- 16h20-16h45 - Régine Azria (CR, Sociologie, Psychologie, Anthropologie sociale, CNRS/EHESS) : Mots de l’exil et de la diaspora.
Samedi 5 décembre
9h-12h45 - 5. Les sens du sacré (présidence : Nicole Belayche) - 9h-9h25 - Philippe Cocatre-Zilgien (Pr., Histoire du Droit, Paris II) : La notion de pietas chez les Prudents romains.
- 9h25-9h50 - Manuel de Souza (MC, Histoire romaine, Saint-Etienne) : Le pur et l’impur à Rome.
- 9h50-10h15 - François-Xavier Romanacce (MC, Histoire romaine, Paris IV) : La notion de sacrilège de la persécution des chrétiens à la polémique contre les hérétiques (IIIe-Ve siècles).
- 10h30-10h55 - Mohammad Ali Amir-Moezzi, (DE, EPHE/Sciences religieuses) : Le Dîn coranique et la mission prophétique de Mahomet.
- 10h55-11h20 - Grégory Woimbée (MC, Théologie, Toulouse) : Le sacré selon une approche théologique contemporaine.
- 11h20-11h45 - Camille Tarot (Pr., Sociologie, Caen) : le vocabulaire du sacré dans les sciences sociales.
- 12h30-12h45 - Conclusions : François-Xavier Romanacce.
Saint-Etienne (42000) (Université Jean Monnet, Faculté des Sciences Humaines et Sociales, Amphi E01, 35 rue du Onze Novembre )
Contact
Manuel de Souza
courriel : manuel.desouza@univ-st-etienne.fr
7, allée Arthur Rimbaud 42100 Saint-Etienne
Manuel de Souza
courriel : manuel.desouza@univ-st-etienne.fr
7, allée Arthur Rimbaud 42100 Saint-Etienne
Source: « Le sacré dans tous ses états : catégories du vocabulaire religieux et sociétés de l'Antiquité à nos jours », Colloque, Calenda, publié le lundi 09 novembre 2009, http://calenda.revues.org/nouvelle14982.html