Journée d'étude
Université catholique de Louvain
Générations de fédéralistes européens depuis le XIXe siècle:
individus, groupes, espaces et réseaux
2-3 décembre 2009
Louvain-la-Neuve (Belgique)
Résumé
Le projet de recherche intitulé « Générations et réseaux militants européens » vise à étudier notamment l’impact du phénomène générationnel sur l’évolution de l’idée européenne dans la durée. Dans ce cadre, la Fondation internationale Triffin organise à Louvain-la-Neuve les 2 et 3 décembre 2009 un atelier consacré à « Générations de fédéralistes européens depuis le XIXe siècle : Individus, groupes, espaces et réseaux ».
Présentation
Université catholique de Louvain
Louvain-la-Neuve, 2 et 3 décembre 2009
Atelier organisé par la Fondation internationale Triffin (www.uclouvain.be/fondation-triffin)
En collaboration avec le Centre d’étude d’histoire de l’Europe contemporaine (CEHEC, UCLouvain), le Centro Studi sul Federalismo (CSF), l’UMR IRICE (Paris I – Paris IV), l’Historisches Seminar II (Universität zu Köln).
Avec le soutien de la Compagnia di San Paolo, de l’Institut d’analyse du changement dans l’histoire et les sociétés contemporaines (Iacchos, Université catholique de Louvain) et le soutien aux écoles doctorales des Fonds spéciaux de recherche de l’Université catholique de Louvain. Adopter un large champ de vision est essentiel pour appréhender toute la complexité du militantisme européiste tant dans ses dimensions politiques que sociales, culturelles et économiques. Les modalités selon lesquelles on pense et perçoit l’Europe varient en fonction de la chronologie, mais aussi de l’angle d’approche. Aussi aux tournants des années 30, la solution européenne ne s’envisage pas de la même façon si l’on conçoit l’Europe en tant qu’entité morcelée économiquement ou en tant que continent souffrant d’une crise morale. De même, la génération sacrifiée – celle de 1914-1918 – n’appréhende pas l’unification du continent comme les générations suivantes. Étudier les générations successives dans plusieurs pays qui ont rejoint, à des époques différentes, le processus d’intégration européenne permet également d’appréhender les différences – ou les convergences – d’expérience et de perception liées au contexte national.
Autrement dit, la prise en compte des phénomènes d’âge et de générations est particulièrement utile pour expliquer l’apparition, le développement et le succès, ou l’insuccès, de courants idéologiques nouveaux par-delà les ruptures provoquées par des crises politiques, sociales ou économiques.
Si cette approche, essentielle pour appréhender le changement social et mesurer le temps historique, semble surtout avoir suscité l’intérêt des historiens de l’entre-deux-guerres, cette recherche transnationale entend également se nourrir des apports d’autres disciplines. Situé à la croisée des théories sociales des générations, des théories politiques du fédéralisme notamment et de l’histoire des intellectuels, l’approche ne se conçoit, à la fois sur le plan de l’étude des générations, de celle des réseaux, de la philosophie politique, qu’en termes d’interdisciplinarité – économie, sociologie, sciences politiques, voire de l’apport de certains spécialistes du droit public.
Le projet a fait l’objet d’une première rencontre de jeunes chercheurs à Louvain-la-Neuve en juin 2008. Les actes de ce séminaire de recherche sont en voie de publication. Par ailleurs, l’atelier des 2 et 3 décembre 2009 est inscrit au programme du premier quadrimestre de l’année académique 2009-2010 du module « Identités des Europes et mondes contemporains » de l’École doctorale thématique « Histoire, Art et Archéologie » coordonné par le Centre d’étude d’histoire de l’Europe contemporaine (CEHEC) de l’UCL. Il aura été précédé par trois séminaires doctoraux donnés successivement par le professeur Wolfram Kaiser (University of Portsmouth et Collège d’Europe) [7 octobre 2009], M. Jean-Michel Guieu (Paris I – IRICE)[3 novembre 2009] et Mme Catherine Horel (CNRS– IRICE)[1er décembre 2009]
Le projet de recherche intitulé « Générations et réseaux militants européens » vise à étudier notamment l’impact du phénomène générationnel sur l’évolution de l’idée européenne dans la durée. Dans ce cadre, la Fondation internationale Triffin organise à Louvain-la-Neuve les 2 et 3 décembre 2009 un atelier consacré à « Générations de fédéralistes européens depuis le XIXe siècle : Individus, groupes, espaces et réseaux ».
Présentation
Université catholique de Louvain
Louvain-la-Neuve, 2 et 3 décembre 2009
Atelier organisé par la Fondation internationale Triffin (www.uclouvain.be/fondation-triffin)
En collaboration avec le Centre d’étude d’histoire de l’Europe contemporaine (CEHEC, UCLouvain), le Centro Studi sul Federalismo (CSF), l’UMR IRICE (Paris I – Paris IV), l’Historisches Seminar II (Universität zu Köln).
Avec le soutien de la Compagnia di San Paolo, de l’Institut d’analyse du changement dans l’histoire et les sociétés contemporaines (Iacchos, Université catholique de Louvain) et le soutien aux écoles doctorales des Fonds spéciaux de recherche de l’Université catholique de Louvain. Adopter un large champ de vision est essentiel pour appréhender toute la complexité du militantisme européiste tant dans ses dimensions politiques que sociales, culturelles et économiques. Les modalités selon lesquelles on pense et perçoit l’Europe varient en fonction de la chronologie, mais aussi de l’angle d’approche. Aussi aux tournants des années 30, la solution européenne ne s’envisage pas de la même façon si l’on conçoit l’Europe en tant qu’entité morcelée économiquement ou en tant que continent souffrant d’une crise morale. De même, la génération sacrifiée – celle de 1914-1918 – n’appréhende pas l’unification du continent comme les générations suivantes. Étudier les générations successives dans plusieurs pays qui ont rejoint, à des époques différentes, le processus d’intégration européenne permet également d’appréhender les différences – ou les convergences – d’expérience et de perception liées au contexte national.
Autrement dit, la prise en compte des phénomènes d’âge et de générations est particulièrement utile pour expliquer l’apparition, le développement et le succès, ou l’insuccès, de courants idéologiques nouveaux par-delà les ruptures provoquées par des crises politiques, sociales ou économiques.
Si cette approche, essentielle pour appréhender le changement social et mesurer le temps historique, semble surtout avoir suscité l’intérêt des historiens de l’entre-deux-guerres, cette recherche transnationale entend également se nourrir des apports d’autres disciplines. Situé à la croisée des théories sociales des générations, des théories politiques du fédéralisme notamment et de l’histoire des intellectuels, l’approche ne se conçoit, à la fois sur le plan de l’étude des générations, de celle des réseaux, de la philosophie politique, qu’en termes d’interdisciplinarité – économie, sociologie, sciences politiques, voire de l’apport de certains spécialistes du droit public.
Le projet a fait l’objet d’une première rencontre de jeunes chercheurs à Louvain-la-Neuve en juin 2008. Les actes de ce séminaire de recherche sont en voie de publication. Par ailleurs, l’atelier des 2 et 3 décembre 2009 est inscrit au programme du premier quadrimestre de l’année académique 2009-2010 du module « Identités des Europes et mondes contemporains » de l’École doctorale thématique « Histoire, Art et Archéologie » coordonné par le Centre d’étude d’histoire de l’Europe contemporaine (CEHEC) de l’UCL. Il aura été précédé par trois séminaires doctoraux donnés successivement par le professeur Wolfram Kaiser (University of Portsmouth et Collège d’Europe) [7 octobre 2009], M. Jean-Michel Guieu (Paris I – IRICE)[3 novembre 2009] et Mme Catherine Horel (CNRS– IRICE)[1er décembre 2009]
Programme
Mercredi 2 décembre 2009
14h: Accueil par Michel Dumoulin (UCL, CEHEC et FIT)
- 14h15: Exposé général par Bernard Bruneteau (Université Pierre Mendès France, Grenoble II)
Séance présidée et animée par Jürgen Elvert (Universität zu Köln)
- 14h45: « Le fédéralisme dans l’Empire des Habsbourg depuis 1845 » par Catherine Horel (CNRS, IRICE)
- 15h30: « L'union des États secondaires, une réponse à la question belge » par Arnaud Péters (Université de Liège, CHST et UCL, CEHEC)
Autour de 1930
Séance présidée et animée par Jürgen Elvert (Universität zu Köln)
- 16h15: « L’idée européenne dans la Hongrie de l’entre-deux-guerres » par Gergely Fejérdy
- 16h45: « Le libre-échange et le protectionnisme : le débat transnational au sein de l’Union Douanière Européenne en France et aux Pays-Bas pendant l’entre-deux-guerres » par Anne-Isabelle Richard (Université de Cambridge)
- 17h30: « East-West Divergence and European Integration. Some comments from a Polish perspective », intervention d’Idesbald Goddeeris (KULeuven)
Jeudi 3 décembre 2009
Autour de 1960Séance présidée et animée par Umberto Morelli (Università di Torino, CSF et FIT)
- 9h15: « Mario Albertini et la génération de la 2ème guerre » par Daniela Preda (Università di Genova)
- 9h45: « Jean Rey » par Pierre Tilly (UCL, CEHEC)
- 10h30: « Les États-Unis d'Amérique : un modèle pour les États-Unis d'Europe ? Examen des attitudes adoptées par quelques fédéralistes européens entre les années 1930 et 1960 » par Geneviève Duchenne (UCL, CEHEC et FUSL)
- 11h00: « Robert Triffin, militant européen » par Jérôme Wilson (UCL, CEHEC et FIT)
- 12h15: Perspectives d’avenir pour le projet « Générations et réseaux militants européens » par Michel Dumoulin (UCL, CEHEC et FIT) et discussion
Lieu
Université catholique de Louvain, Salle du Conseil de la Faculté de philosophie, arts et lettres, Collège Érasme, Place Blaise Pascal, 1, B-1348 Louvain-la-Neuve, Belgique
URL
Source: «Générations de fédéralistes européens depuis le XIXe siècle : individus, groupes, espaces et réseaux», Journée d'étude, Calenda, publié le mercredi 04 novembre 2009, http://calenda.revues.org/nouvelle14929.html