Information transmise par L. Kondratuk:
Pierre Legendre
Leçon IX
L'autre Bible de l'Occident: le Monument romano-canonique.
Étude sur l'architecture dogmatique des sociétés
Étude sur l'architecture dogmatique des sociétés
Présentation éditeur
"Ce livre étudie la religion occidentale du pouvoir, à partir du creuset médiéval de la Modernité et sur une base théorique claire : l’architecture dogmatique de l’homme et des sociétés.
Le Monument romano-canonique a statut de masse engloutie. Relevant de l’archétype biblique, cette construction de textes a pourtant scellé le destin de la civilisation ouest-européenne en énonçant, sur un mode inconnu de l’Antiquité, le pacte entre la Raison romaine et l’Evangile. Pourquoi ouvrir aujourd’hui ce chantier de l’oubli ?
Simplement, parce que l’avènement d’un monde défait de ses bandelettes traditionnelles par la Globalisation industrielle et commerciale va produire inexorablement l’effet de mettre à nu la civilisation dominante, la nôtre en l’occurrence. A l’ère de la décomposition de l’Etat, ce produit dérivé du christianisme latin, il s’agit ici d’explorer le soubassement sur lequel reposent nos montages normatifs, et de restituer à la Question juridique son site mythologique.
Il devient alors possible d’envisager un comparatisme qui inscrive l’institutionnalité de type occidental dans l’espace mondial des Textes.
"Ce livre étudie la religion occidentale du pouvoir, à partir du creuset médiéval de la Modernité et sur une base théorique claire : l’architecture dogmatique de l’homme et des sociétés.
Le Monument romano-canonique a statut de masse engloutie. Relevant de l’archétype biblique, cette construction de textes a pourtant scellé le destin de la civilisation ouest-européenne en énonçant, sur un mode inconnu de l’Antiquité, le pacte entre la Raison romaine et l’Evangile. Pourquoi ouvrir aujourd’hui ce chantier de l’oubli ?
Simplement, parce que l’avènement d’un monde défait de ses bandelettes traditionnelles par la Globalisation industrielle et commerciale va produire inexorablement l’effet de mettre à nu la civilisation dominante, la nôtre en l’occurrence. A l’ère de la décomposition de l’Etat, ce produit dérivé du christianisme latin, il s’agit ici d’explorer le soubassement sur lequel reposent nos montages normatifs, et de restituer à la Question juridique son site mythologique.
Il devient alors possible d’envisager un comparatisme qui inscrive l’institutionnalité de type occidental dans l’espace mondial des Textes.
P. L."
Première page de texte de l'ouvrage (p. 7)
"Cette entreprise ne s'adresse pas à une poignée de spécialistes entraînés à l'exégèse des replis scolastiques du Moyen Âge. Je convie les généralistes et les passants, parmi lesquels les chercheurs ne relevant pas de la généalogie euro-américaine, à une réflexion sur un édifice de discours essentiel à la compréhension de la civilisation moderne, néanmoins soustrait à la reconnaissance commune des sources de l'identité occidentale.
Ce livre étudie l'Occident effaceur de son Texte : la partie censurée de la civilisation dite judéo-chrétienne, le Monument romano-canonique. A la clé de mon travail, qui envisage les sociétés selon la lettre de leur discours, quelques découvertes d'importance.
Référer ces Leçons à la phrase inaugurale du Décret de Gratien - «Humanum genus duobus regitur» (Le genre humain est gouverné selon deux mesures), formule dont il sera longuement question -, aux premiers mots de la compilation médiévale qui a scellé le destin institutionnel de l'Occident en énonçant, sur un mode inédit, le pacte entre la Raison romaine et l'Évangile, c'est braver l'ordre établi de la Mémoire moderne. Pourquoi ouvrir aujourd'hui ce chantier de l'oubli.
Simplement, parce que les défenses de la conscience occidentale tombent les unes après les autres, et que l'avènement d'un monde défait de ses bandelettes traditionnelles par la Globalisation industrielle et commerciale va produire inexorablement l'effet de mettre à nu la civilisation dominante, la nôtre en l'occurrence. Le Roi est nu, mais il ne le sait pas".
Ce livre étudie l'Occident effaceur de son Texte : la partie censurée de la civilisation dite judéo-chrétienne, le Monument romano-canonique. A la clé de mon travail, qui envisage les sociétés selon la lettre de leur discours, quelques découvertes d'importance.
Référer ces Leçons à la phrase inaugurale du Décret de Gratien - «Humanum genus duobus regitur» (Le genre humain est gouverné selon deux mesures), formule dont il sera longuement question -, aux premiers mots de la compilation médiévale qui a scellé le destin institutionnel de l'Occident en énonçant, sur un mode inédit, le pacte entre la Raison romaine et l'Évangile, c'est braver l'ordre établi de la Mémoire moderne. Pourquoi ouvrir aujourd'hui ce chantier de l'oubli.
Simplement, parce que les défenses de la conscience occidentale tombent les unes après les autres, et que l'avènement d'un monde défait de ses bandelettes traditionnelles par la Globalisation industrielle et commerciale va produire inexorablement l'effet de mettre à nu la civilisation dominante, la nôtre en l'occurrence. Le Roi est nu, mais il ne le sait pas".
