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27 juin 2010

Fr. Buton et N. Mariot (dir.), "Pratiques et méthodes de la socio-histoire", PUF, 2009


Information transmise par Fr. F. Martin:
François Buton et Nicolas Mariot (dir.)
Pratiques et méthodes de la socio-histoire
Paris, PUF (Publications du CURAPP, 57), 2009, 217 p. 15 euros. 
Présentation éditeur
Ce livre n'est pas un manifeste scientifique en faveur d'un paradigme ou d'une sous-discipline, mais le compte-rendu final d'une série de manifestations scientifiques ayant porté sur une manière de faire des sciences sociales en science politique depuis une vingtaine d'années. En invitant quelques chercheurs à présenter leur pratiques de recherche à la fois sous l'angle de la délimitation d'un terrain d'enquête et sous celui de la mobilisation de méthodes d'analyse. on espère montrer par l'exemple la diversité et l'étendue de l'approche socio-historique. Contrastées dans leurs objets comme dans leur labellisation, les contributions réunies ici n'en partagent pas moins un certain "air de famille": démarche inductive plutôt que déductive; recours privilégié à des sources de première main et attention particulière à leur critique méthodique et à leur mise en série; interprétation en termes de processus pour expliquer le présent, reconstituer le passé dans son déroulement, et mettre au jour les possibles non advenus; volonté de restituer le plus finement possible les pratiques des acteurs, eux-mêmes sociale-ment et historiquement situés, autant que leurs discours et leurs représentations. S'il fallait ainsi qualifier l'approche socio-historique illustrée dans cet ouvrage, on dirait volontiers que son penchant la porte à la fois vers la reconstitution des logiques de construction des institutions, au sens anthropologique du terme, et vers l'investigation du rapport des individus (acteurs, agents...) à ces mêmes institutions. 
Table des matières
  • Buton François, Mariot Nicolas, «Surmonter la distance. Ce que la socio-histoire doit aux sciences sociales», p. 9.
  • Buton François, «Portrait du politiste en socio-historien: la “socio-histoire” dans les sciences politiques», p. 23. 
  • Laferté Gilles, «L’ethnographie historique ou le programme d’unification des sciences sociales reçu en héritage», p. 45. 
  • Payre Renaud, «Les institutionnalisations improbables. Une sociologie historique prospective des sciences du gouvernement», p. 69. 
  • Mischi Julian, «Faire la socio-histoire d’une institution “en crise”. Enjeux et techniques d’une socio-genèse du déclin du PCF», p. 87. 
  • Lefebvre Rémi, «Les défis méthodologiques de la sociologie historique des rôles politiques. Le cas du maire socialiste à Roubaix», p. 107. 
  • Cohen Antonin, «Le “jour ou l’Europe est née”. Socio-histoire d’une décision politique», p. 125. 
  • Mariot Nicolas, «Le paradoxe acclamatif, ou pourquoi les institutions n’ont pas de première fois», p. 169. 
  • Pollet Gilles, «Nul ne sait de quoi le passé sera fait», p. 191.