Information transmise par A. Mergey:
Jacques de Saint Victor
La première contre-révolution
(1789-1791)
PUF (fondements de la politique), juin 2010, 498 p., ISBN:978-2-13-057077-6 / EAN:9782130570776, 30€
Présentation
La contre-révolution paraît associée en France à la défense de l'absolutisme.
Pourtant, à ses débuts, la plupart des premiers contre-révolutionnaires se sont opposés à la Révolution en se réclamant des doctrines d'opposition à la monarchie absolue d'Ancien Régime. Ces esprits ont même obtenu la convocation des Etats généraux. Mais ils ont très vite été dépassés par les événements et se sont retrouvés désignés comme des " aristocrates ". Ils n'ont pas pour autant renoncé à leur ambition d'établir en France une monarchie limitée.
Et, s'ils restent attachés à "l'espace gothique" de la société d'ordres, certains se révèlent, comme Cazalès, très visionnaires sur les mécanismes du futur gouvernement parlementaire. La pensée et l'action de ces contre-révolutionnaires, généralement méconnus, mettent en lumière la complexité des premiers courants conservateurs en France. Elles témoignent d'une sensibilité "libérale" conservatrice qui ferait, comme en Angleterre, la transition entre Montesquieu et Burke.
C'est à l'examen de ces défenseurs d'une monarchie limitée qui, par certains côtés, annonce certaines monarchies du XIXe siècle, notamment allemandes, que cette étude est consacrée. A travers un examen particulier des archives du Vatican, elle évoque aussi le rôle majeur que certains ont eu dans le schisme religieux de 1791.
Auteur
Jacques de Saint Victor est historien du droit.
Professeur des Universités, il enseigne l'histoire de la pensée politique à l'Université de Paris VIII et est aussi professeur invité à l'Université de Rome III. Auteur de nombreux ouvrages, il a notamment publié, sur le XVIIIe siècle, Les racines de la liberté (Perrin, 2007). Il a aussi préfacé le Testament et Manifestes de Louis XVI (Equateurs, 2009).
Pourtant, à ses débuts, la plupart des premiers contre-révolutionnaires se sont opposés à la Révolution en se réclamant des doctrines d'opposition à la monarchie absolue d'Ancien Régime. Ces esprits ont même obtenu la convocation des Etats généraux. Mais ils ont très vite été dépassés par les événements et se sont retrouvés désignés comme des " aristocrates ". Ils n'ont pas pour autant renoncé à leur ambition d'établir en France une monarchie limitée.
Et, s'ils restent attachés à "l'espace gothique" de la société d'ordres, certains se révèlent, comme Cazalès, très visionnaires sur les mécanismes du futur gouvernement parlementaire. La pensée et l'action de ces contre-révolutionnaires, généralement méconnus, mettent en lumière la complexité des premiers courants conservateurs en France. Elles témoignent d'une sensibilité "libérale" conservatrice qui ferait, comme en Angleterre, la transition entre Montesquieu et Burke.
C'est à l'examen de ces défenseurs d'une monarchie limitée qui, par certains côtés, annonce certaines monarchies du XIXe siècle, notamment allemandes, que cette étude est consacrée. A travers un examen particulier des archives du Vatican, elle évoque aussi le rôle majeur que certains ont eu dans le schisme religieux de 1791.
Auteur
Jacques de Saint Victor est historien du droit.
Professeur des Universités, il enseigne l'histoire de la pensée politique à l'Université de Paris VIII et est aussi professeur invité à l'Université de Rome III. Auteur de nombreux ouvrages, il a notamment publié, sur le XVIIIe siècle, Les racines de la liberté (Perrin, 2007). Il a aussi préfacé le Testament et Manifestes de Louis XVI (Equateurs, 2009).
Sommaire
- Un projet de restauration constitutionnelle
- Gouvernement "mixte" ou "monarchie limitée"?
- La défense de "l'espace gothique"
- Une doctrine catholique