a soutenu sa thèse
La circonscription administrative intermédiaire sous la Révolution et le Consulat.
La projection locale d'une volonté politique
à Lyon
le 26 novembre 2010
Jury:
- M. Jean-Jacques CLERE, Professeur à l'Université de Bourgogne, Rapporteur
- M. Jean-Louis MESTRE, Professeur à l'Université d'Aix-Marseille III, Rapporteur
- M. Christian BRUSCHI, Professeur à l'Université d'Aix-Marseille III, Examinateur
- M. Stéphane CAPORAL, Professeur à l'Université Jean Monnet Saint-Etienne, Doyen honoraire de la Faculté de droit, Examinateur
- M. Philippe DELAIGUE, Maître de conférences à l'Université Jean Moulin Lyon 3, Examinateur.
- M. Louis-Augustin BARRIERE, Professeur, Doyen de la Faculté de droit de l'Université Jean Moulin Lyon 3, Directeur de thèse
Résumé
La loi du 22 décembre 1789 et celle du 28 pluviôse an VIII, genèses de l’actuelle distribution administrative du territoire, retranscrivent la volonté du pouvoir central de projeter localement son autorité. De l’une à l’autre, l’objectif centralisateur ne cesse d’être affirmé. Il évolue, en revanche, en fonction des variables circonstancielles, idéologiques, et politiques qui redéfinissent ses contours. Si l’organisation et les fonctions des administrations locales expriment de manière évidente cette évolution, il apparaît que c’est au niveau de l’échelon intermédiaire que l’expression est la plus forte. Paradoxalement, c’est également le niveau d’administration qui est le moins considéré par l’historiographie. Entre autres raisons, il en est une qui perdure: ce qui est placé «entre-deux» est par essence destiné à ne guère susciter l’intérêt. Une lecture linéaire et globalisante de la qualité d’intermédiaire qui doit être révisée à la suite de l’observation de la période étudiée. Du district de la Constituante au district de la Convention, de la municipalité de canton du Directoire à l’arrondissement du Consulat: à chaque instant réformateur, la circonscription administrative intermédiaire correspond à une réalité différente.