Information transmise par A.-J. Fleury et A.-S. Chambost:
Jean-Louis Halpérin (dir.)
Paris, capitale juridique (1804-1950)
Étude de socio-histoire sur la faculté de droit de Paris
Paris, capitale juridique (1804-1950)
Étude de socio-histoire sur la faculté de droit de Paris
Paris, Éditions Rue d'Ulm ENS (diffusion: Les Belles Lettres), 20 janvier 2011, 224 p., ISBN:978-2-7288-0448-1
Présentation
De sa recréation en 1804 jusqu’aux années 1950, l’école de droit de Paris, qui prit le titre de Faculté à compter du 1er janvier 1809, fut par le nombre de ses étudiants le premier établissement d’enseignement supérieur de France et se vantait dans les années 1930 d’être le plus important au monde. Alors qu’aucune monographie ne lui avait été consacrée, cet ouvrage collectif réalise, à partir des archives, une socio-histoire du corps professoral et d’une institution universitaire au centre de la culture académique du droit en France. Dans quelle mesure Paris a-t-elle tenu son rang de «capitale juridique» à travers la formation d’étudiants venus de toute la France et de l’étranger? Comment comprendre le relatif déclin du rayonnement de cette Faculté dans la première moitié du XXe siècle et le positionnement de ses professeurs pendant la Seconde Guerre mondiale? Chercher à répondre à ces questions ne peut qu’éclairer les débats actuels sur l’enseignement du droit.
De sa recréation en 1804 jusqu’aux années 1950, l’école de droit de Paris, qui prit le titre de Faculté à compter du 1er janvier 1809, fut par le nombre de ses étudiants le premier établissement d’enseignement supérieur de France et se vantait dans les années 1930 d’être le plus important au monde. Alors qu’aucune monographie ne lui avait été consacrée, cet ouvrage collectif réalise, à partir des archives, une socio-histoire du corps professoral et d’une institution universitaire au centre de la culture académique du droit en France. Dans quelle mesure Paris a-t-elle tenu son rang de «capitale juridique» à travers la formation d’étudiants venus de toute la France et de l’étranger? Comment comprendre le relatif déclin du rayonnement de cette Faculté dans la première moitié du XXe siècle et le positionnement de ses professeurs pendant la Seconde Guerre mondiale? Chercher à répondre à ces questions ne peut qu’éclairer les débats actuels sur l’enseignement du droit.
Auteur
Jean-Louis Halpérin: Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé des Facultés de droit, Jean-Louis Halpérin est professeur à l’ENS. Historien du droit, il a notamment publié Histoire du droit privé français depuis 1804 (PUF, rééd. 2001), Le Code civil (Dalloz, 1996, trad. angl. 2006) et Histoire des droits en Europe de 1750 à nos jours (Flammarion, rééd. 2006).
Sommaire
Sous la direction de Jean-Louis Halpérin, avec la collaboration de Vincent Bernaudeau, Marc Boninchi, Anne-Sophie Chambost, Marc Milet, Guillaume Richard et Mathieu Touzeil-Divina.AVANT-PROPOS.
OUVERTURE. L’essor de la Faculté de droit de Paris et ses limites (1804-1950)
OUVERTURE. L’essor de la Faculté de droit de Paris et ses limites (1804-1950)
- Un gouvernement de professeurs: réalité ou illusion ? par J.-L. Halpérin
- Origines et carrières des enseignants de la Faculté de droit de Paris (XIXe-XXe siècles), par V. Bernaudeau
- La Faculté de droit de Paris sous la Troisième République: une domination sans partage? (1871-1939), par M. Milet
- Le phénomène d’attraction/répulsion au coeur des facultés de droit de Paris/province, par A.-S. Chambost et M. Touzeil-Divina
- Des premiers docteurs en droit de l’Université française (1809-1850), par M. Boninchi et M. Touzeil-Divina
- La Faculté de Paris et l’aide aux étudiants sous la Troisième République, par G. Richard
http://www.presses.ens.fr
Contact
Presses de l’École normale supérieure, 45 rue d’Ulm - 75005 Paris - tél.: 01 44 32 36 80 / ulm-editions@ens.fr - comptoir de vente: tél.: 01 44 32 36 85 de 9h à 12h - 01 44 32 36 86 de 13h à 16h30 - diffusion/distribution: Les Belles Lettres
