Philippe Audegean
La philosophie de Beccaria
Savoir punir, savoir écrire, savoir produire
La philosophie de Beccaria
Savoir punir, savoir écrire, savoir produire
Vrin (Bibliothèque d’Histoire de la Philosophie), 2010, 284 p., ISBN:978-2-7116-2303-7, 22€
Présentation éditeur
La philosophie de Beccaria est la première étude en langue française consacrée à l’ensemble de l’œuvre de Cesare Beccaria (1738-1794).
Comme Des délits et des peines est sans aucun doute l’acte fondateur de la justice pénale moderne, Philippe Audegean consacre trois chapitres à la philosophie pénale de Beccaria. Il y trouve une théorie de l’homme, une théorie de l’histoire et une théorie du droit: c’est au nom du souci tout humain de l’utile et dans le contexte des passions adoucies du monde moderne que la justice doit fonder son action sur le principe des moindres maux possibles.
L’enquête s’élargit alors et se porte sur «l’autre Beccaria», auteur moins connu d’un traité du style et d’un cours d’économie. Double intérêt de ces œuvres importantes, qui permettent de mieux comprendre le chef-d’œuvre de jeunesse du philosophe milanais, et apportent aussi une contribution originale à l’empirisme des Lumières et au libéralisme naissant.
Renouvelant par ses thèses et sa méthode l’intelligence des Lumières réformatrices, cet ouvrage propose une interprétation globale de la philosophie de Beccaria, qui entendait non seulement réformer deux des principaux savoirs de son temps (droit pénal et rhétorique), mais ussi contribuer à la formation d’un nouveau savoir (économie politique). C’est ainsi une nouvelle dialectique des Lumières qui apparaît.
Présentation éditeur
La philosophie de Beccaria est la première étude en langue française consacrée à l’ensemble de l’œuvre de Cesare Beccaria (1738-1794).
Comme Des délits et des peines est sans aucun doute l’acte fondateur de la justice pénale moderne, Philippe Audegean consacre trois chapitres à la philosophie pénale de Beccaria. Il y trouve une théorie de l’homme, une théorie de l’histoire et une théorie du droit: c’est au nom du souci tout humain de l’utile et dans le contexte des passions adoucies du monde moderne que la justice doit fonder son action sur le principe des moindres maux possibles.
L’enquête s’élargit alors et se porte sur «l’autre Beccaria», auteur moins connu d’un traité du style et d’un cours d’économie. Double intérêt de ces œuvres importantes, qui permettent de mieux comprendre le chef-d’œuvre de jeunesse du philosophe milanais, et apportent aussi une contribution originale à l’empirisme des Lumières et au libéralisme naissant.
Renouvelant par ses thèses et sa méthode l’intelligence des Lumières réformatrices, cet ouvrage propose une interprétation globale de la philosophie de Beccaria, qui entendait non seulement réformer deux des principaux savoirs de son temps (droit pénal et rhétorique), mais ussi contribuer à la formation d’un nouveau savoir (économie politique). C’est ainsi une nouvelle dialectique des Lumières qui apparaît.