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22 déc. 2011

Ch. Perelman, "Ethique et droit", Eds. de l'Univ Bruxelles, janv. 2012 (2e éd.)


Information transmise par L. Kondratuk:
Chaim Perelman
Ethique et droit

Préface Alain Lempereur
Bruxelles, Eds. de l'Université de Bruxelles (UBlire), janv. 2012 (2e éd.), 832 p., ISBN:978-2-8004-1515-4, 14 € 

Présentation éditeur
Chaïm Perelman est considéré comme l’un des plus grands philosophes du droit de ce siècle. Son originalité tient à cette volonté incessante de réhabiliter la vie du droit, qui naît de la controverse, au procès. Perelman renoue ainsi avec le genre judiciaire, que valorisait l’ancienne rhétorique.
Commencée en 1945, son œuvre de philosophie juridique se poursuit pendant quarante ans. Elle s’élabore dans de nombreux articles que Perelman réédite dans Justice et raison (1963), Le champ de l’argumentation (1970), Droit, morale et philosophie (1976) et Le raisonnable et le déraisonnable en droit (1984). A partir des grandes classifications de Perelman lui-même, nous avons souhaité offrir aujourd’hui un ouvrage de synthèse qui restitue ses différentes contributions.
Les thèmes de la justice, des rapports du droit et de la morale sont ainsi abordés dans la première partie. Quant à la seconde, elle porte sur la rationalité juridique nouvelle développée par Perelman, sur ses conséquences pratiques sur le raisonnement juridique et sur les lieux où s’exprime l’argumentation dans le droit.
Le titre Ethique et droit ouvre à cette double préoccupation perelmanienne de servir la philosophie morale par une réflexion sur le droit et de montrer comment le droit s’ajuste dans la réalité sur les valeurs morales.


Cf. aussi
Jean Stengers, Chaim Perelman
Modernité du libre examen

Préface Jean-Pierre Devroey
Bruxelles, Eds. de l'Université de Bruxelles (UBlire), 2009, 192 p., ISBN:978-2-8004-1435-5, 8€ 

Présentation éditeur
Dans les années 1920, le libre examen fut confronté à de nouveaux adversaires séculiers dont les doctrines, qui niaient la liberté de l’esprit, se situaient en dehors ou même à l’opposé du champ religieux. Il lui faudra les années d’entre-deux-guerres et le conflit mondial pour prendre la mesure de ces défis qui déplacèrent les controverses du domaine de l’enseignement et de la science à celui des libertés démocratiques et de la morale.
175 ans après sa fondation, l’Université de Bruxelles, née d’une idée, doit s’interroger sur ses idéaux et ses principes avec les outils de la recherche, en envisageant le problème du libre examen sous un angle théorique et dans une comparaison dans le temps, au XIXe et au XXe siècle. Cette recherche doit être menée sur trois plans: pourquoi fut fondée l’Université libre en 1834? Comment le concept de libre examen a-t-il évolué depuis son apparition au XVIe siècle jusqu’à son affirmation à l’ULB en 1855? Comment l’ULB est-elle passée d’une attitude intellectuelle axée principalement sur l’anticléricalisme à une conception plus universelle du libre examen?
Pour comprendre ces mutations et en mesurer les enjeux, sont réunis dans ce livre les écrits de deux grands intellectuels qui figurent parmi les meilleurs savants qui ont étudié et enseigné à l’Université libre de Bruxelles au XXe siècle: le philosophe Chaïm Perelman (1912-1984) et l’historien Jean Stengers (1922-2002. 



Lucie Olbrechts-Tyteca, Chaim Perelman
Traité de l’argumentation
La nouvelle rhétorique

Préface Michel Meyer
Bruxelles, Eds. de l'Université de Bruxelles (UBlire), 2008 (6e éd.), 752 p., ISBN:978-2-8004-1398-3, 14 € 

Présentation éditeur
Ce Traité se rattache aux préoccupations de la Renaissance et, par-delà, à celles des auteurs grecs et latins qui ont étudié l’art de convaincre et les techniques de la discussion. Il passe largement les bornes de la rhétorique traditionnelle et envisage surtout les textes imprimés et les moyens discursifs d’obtenir l’assentiment. Les diverses espèces de discours, leur variation en fonction des disciplines et des auditoires, la manière dont les notions se modifient et s’organisent, l’histoire de ces transformations, les systèmes auxquels a pu donner naissance l’adaptation d’ensembles notionnels à des problèmes de connaissance fournissent ici un terrain de recherches d’une richesse incomparable.
Les auteurs accordent une particulière importance à l’analyse des argumentations philosophiques, justement parce qu’elles sont censées s’adresser à des lecteurs sur lesquels ont peu de prise la suggestion, la passion ou l’intérêt. Parce qu’il décompose les raisonnements présentés aussi bien par les publicistes dans leurs journaux ou les politiciens dans leurs discours, que par les avocats dans leurs plaidoiries, les juges dans leurs attendus, les métaphysiciens dans leurs exposés, ce Traité de l’argumentation s’adresse non seulement aux logiciens et philosophes, mais aussi à tous ceux qui ont pris pour tâche de convaincre, à quelque titre que ce soit.


Cf. aussi page consacrée à Ch. Perelman sur le site du Centre Perelman de l'Université libre de Bruxelles: http://www.philodroit.be/spip.php?page=rubrique&id_rubrique=30&lang=fr (illust.: Photo-portrait de Ch. Perelman tiré du site du Cetre Perelman)