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4 févr. 2012

Fr. Dhondt, "Op Zoek naar Glorie in Vlaanderen. De Zonnekoning en de Spaanse Successie (1707-1708)", UGA, 2012

Information transmise par Fr. Dhondt:
Frederik Dhondt
Op Zoek naar Glorie in Vlaanderen
De Zonnekoning en de Spaanse Successie
(1707-1708)

Bruxelles, UGA (coll. Anciens Pays et Assemblées d'États. Section belge de la Commission Internationale pour l'histoire des institutions parlementaires et représentatives, vol. CVIII),  2012, 520 p., ISBN:9789089772428, 65 euro

Résumé en français:
(rédigé pour Nomôdos par les bons soins de M. Fr. Dhondt)

La guerre de Succession d’Espagne (1702-1713/1714) est un classique de l’histoire politique traditionnelle et semble déjà suffisamment étudiée. Cependant, des lacunes persistent, comme celle de la position française durant la dernière “guerre défensive” du Grand Siècle, qui n’a pas reçu l’attention 
nécessaire dans la littérature internationale. La Paix d’Utrecht, qui clôt le conflit, est même souvent présentée comme une défaite française, alors qu’elle ne l’était pas du tout. L’analyse des deux campagnes – et des négociations hivernales – traitées dans cet ouvrage, démontre comment la stratégie française était fixée à l’avance, des années avant l’ouverture du Congrès, et dans quelle mesure elle fut le produit d’antécédents géopolitiques et diplomatiques de longue durée.
La question de la Succession d’Espagne trouve son origine juridique dans le mariage de Louis XIV et l’infante Marie Thérèse d’Espagne en 1659. Dès la prise en main personnelle du pouvoir, les juristes français pré parèrent un arsenal argumentatif afin de faire main basse sur le trône d’Espagne. Or, dès le début, les acteurs étaient conscients du fait que la revendication était bien trop eccessive pour être réalisée intégralement. Lors du traité secret dit de Grémonville en 1668, Louis XIV décida de partager l’héritage avec son antagoniste, l’Empereur Léopold I er . La question joua en arrière-plan pendant la vie maladive de Charles II d’Espagne (1661-1700), mais les diplomates européens étaient convaincus qu’il fallait la traiter en termes de traité, et non point d’héritage ou de mariage.
Le point d’équilibre et de confiance, nécessaire à l’aboutissement de cette démarche, manqua pour les traités de partage faits avec Guillaume III (1697-1700). Cependant, les pourparlers restèrent le fil conducteur entre et même pendant les campagnes militaires. La succession de sièges et de batailles était tout sauf déterminante, la ceinture de fer de Vauban permettant la France de tenir tête à une coalition impressionnante. D’où l’importance de la petite guerre ou du problème des contributions. Le rapprochement avec l’Angleterre ne se fit qu’après le décès de l’Empereur Joseph I er , mais sur base d’arguments analogues à ceux utilisés pendant l’hiver 1707-1708 pour séduire la République des Provinces-Unies. La mission à La Haye de Nicolas Mesnager, futur plénipotentiaire au Congrès d’Utrecht, échoua, mais touchait déjà aux mêmes éléments, notamment l’accès commercial aux richesses des colonies espagnoles.
Les campagnes militaires de 1707 et 1708 illustrent en premier lieu les questions politiques qui divisaient l’armée française. Pendant la campagne désastreuse de 1708, les ducs de Vendôme et de Bourgogne représentaient chacun une des fractions rivales à la cour de Versailles: le clan du Dauphin (continuité du régime) et celui des dévots (retour à un modèle consensuel). 
L’armée française était un microcosme de rivalités entre les élites. Les querelles se lisent dans les reproches mutuels, aussi bien que dans les options stratégiques plaidées auprès du Roi et de son ministre. À leur tour, ces discussions révèlent une représentation ancrée, intériorisée et assimilée des Pays-Bas méridionaux comme champ de bataille. L’étude de la campagne négligée de 1707 démontre en outre l’importance d’une perspective géostratégique plus large : tous les fronts étant liés, l’inaction relative ne s’explique que par les mouvements ailleurs et les transferts entre les théâtres européens.
Ainsi, nous revenons au problème initial. Louis XIV était en quête d’un équilibre, permettant de conclure un accord dont les contours juridico-diplomatiques se dessinaient déjà depuis les décennies. Il comptait y arriver par deux voies. En premier lieu celle de l’arène militaire, où les partenaires avaient besoin d’un affrontement, ne fut-ce que pour se prouver qu’une victoire totale était impossible. Ensuite celle du commerce, quand l’impasse des armes fit disparaître l’intérêt pour la Grande Bretagne ou la République, rivaux naturels, de porter les frais d’un effort commun.

Auteur
Frederik Dhondt - Ph.D.-Fellow, Research Foundation Flanders (FWO), Legal History Institute, Ghent University

Présentation en néerlandais
beschrijving
Lodewijk XIV (1638-1715) is in de collectieve verbeelding het prototype van de absolute Ancien Régimevorst. Zijn dagen bestonden uit belastingen heffen en intimideren om zonder ophouden binnen te vallen bij de buren, en tussendoor te pronken in weelde en ijdelheid op een van zijn vele kastelen. Dit boek toont dat de geschiedenis veel genuanceerder is. Lodewijk was koning tussen en niet boven andere vorsten. Hij regeerde achter de schrijftafel en niet op het slagveld. Lodewijk had nagenoeg nooit absolute macht. Desondanks slaagde hij wel waar zijn voorgangers faalden. Bij zijn dood was Frankrijk beter dan ooit beschermd tegen aanvallen uit het Noorden en regeerde zijn kleinzoon in Madrid. 

Twee cruciale jaren uit Lodewijks laatste grote oorlog tonen deze logica op alle schaakborden tegelijk. Archiefmateriaal, mémoires, afbeeldingen en een ongemeen rijke historiografie brengen kleur, reliëf en nuance, om uiteindelijk de karikatuur te begraven. In Vaubans loopgraven van Kust-Vlaanderen, op de chaotische hellingen rond Oudenaarde, in winterse Haagse achterkamertjes en in de wandelgangen van Versailles, Marly of Fontainebleau draaide eenzelfde raderwerk, dat zijn tegenstanders Lodewijk enkel konden benijden. 

Dit werk werd bekroond met de Scriptieprijs 2008 van de Belgisch-Nederlandse Werkgroep "de Achttiende Eeuw" en de André Schaepdrijverprijs 2008 voor beste masterproef geschiedenis aan de UGent.

Sommaire
Voorwoord
Afkortingen
Deel I: Inleiding

Deel II: Oorlog als instrument van de vorstelijke macht, 1707-1708
  • Hoofdstuk 1. Mensen, Ideeën en middelen: De Franse strategie
  • Hoofdstuk 2. De Spaanse Successieoorlog
  • Hoofdstuk 3. Tussen Gent en Rijsel (juli-augustus 1708)
  • Hoofdstuk 4. De bom barst (september-december 1708)

Deel III: Onderhandelen in de marge van de prinsensamenleving
  • Hoofdstuk 1. Europa en de oorlog
  • Hoofdstuk 2. Onderhandelen met de Republiek
  • Hoofdstuk 3. Van Schotland naar Utrecht: de Engelse oplossing
Algemene conclusie
  • Bibliografie en Bronnenopgave
  • Appendix A: Voornaamste Stambomen
  • Appendix B: Uitgewerkte chronologie
  • Appendix C: Personenregister
  • Appendix D: Lijst van afbeeldingen
  • Appendix E: Ordres de bataille
  • Samenvatting
  • Résumé

Source: http://www.uga.be/uitgeverij/detail_nl.phtml?id=249