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24 mai 2012

"Criminocorpus", nouv. art. en ligne: Chr. Carlier, "De la maison de correction à la colonie pénitentiaire. Les enfants délinquants à Amiens sous la Monarchie de Juillet"

Information transmise par L. Kondratuk:
Criminocorpus
Nouvel article en ligne

Christian Carlier 
De la maison de correction à la colonie pénitentiaire
Les enfants délinquants à Amiens sous la Monarchie de Juillet
Criminocorpus, revue hypermédia, Articles des revues associées, Histoire pénitentiaire
Auteur(s) : Christian Carlier 
Titre : De la maison de correction à la colonie pénitentiaire. Les enfants délinquants à Amiens sous la Monarchie de Juillet

Le début de l'article : 
En 1830 à Amiens, existent trois principaux établissements, censés accueillir des mineurs :
- la maison d’arrêt dite des Grands Chapeaux ;
- la maison de justice ou « Conciergerie » ;
- la maison de correction de Bicêtre.

Sous la Monarchie de Juillet, cependant qu’un petit établissement va fermer – la prison du Beffroi, mais elle subsiste comme chambre de sûreté –, deux autres, réservés aux mineurs, vont ou bien être mis en place – la colonie pénitentiaire d’Allonville – ou bien s’ouvrir à l’accueil des filles délinquantes – le Bon Pasteur.
L’état des prisons d’Amiens dans les années 1830

Les prisons d’Amiens, au début des années 1830, sont encore, à l’instar des autres prisons départementales françaises (celles de la Seine exceptées), dans l’état où John Howard les avait trouvées au début des années 1780. La ville comptait alors deux prisons : la maison de correction, « pour les Bourgeois et le Libertinage », et la maison de justice, « la Conciergerie ». Howard n’est pas plus prolixe, il(…)

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