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30 nov. 2012

St. Gerry-Vernières, "Les 'petites' sources du droit: à propos des sources étatiques non contraignantes", Economica, 2012, Prix "A. Isoré" de la Chancellerie des Universités de Paris, Prix Corbay de l'ASMP, Prix de l'Université Panthéon-Assas

Information transmise par Fr. AUdren:
Stéphane Gerry-Vernières
Les "petites" sources du droit: à propos des sources étatiques non contraignantes

  • Prix André Isoré de la Chancellerie des Universités de Paris
  • Prix Corbay de l'Académie des Sciences Morales et Politiques
  • Prix de l'Université Panthéon-Assas (Paris II)
Paris, Economica (Recherches juridiques), oct. 2012, 536 p., ISBN:978-2-7178-6427-4, 59€
Présentation par l'éditeur
L'analyse des « petites » sources du droit, entendues comme les actes étatiques non contraignants, permet d'appréhender de manière originale une facette du droit souple. 
Classiquement écartées du catalogue des sources formelles du droit, les « petites » sources sont considérées comme des sources réelles du droit ou des autorités. Une telle approche, en ce qu'elle revient à nier leur juridicité comme à minimiser leur rôle, est critiquable. La source du droit ne se reconnaît pas à son caractère contraignant mais à sa vocation à influencer le comportement des acteurs juridiques, autrement dit à son effet aussi bien dans les pratiques que dans les prétoires. Or, qu'il s'agisse d'orienter le sens d'une règle ou de réguler les pratiques d'un secteur donné, les « petites » sources produisent un tel effet : elles viennent prolonger ou suppléer les dispositifs légaux et réglementaires. A ce titre, les « petites » sources constituent de véritables sources du droit. 
Mais si elles sont des sources, elles se distinguent par des caractères propres. Les « petites » sources sont les seules sources à cumuler deux qualités : la réactivité et la technicité. Ces deux qualités font d'elles des instruments indispensables aux acteurs juridiques saisis entre l'urgence et la complexité du droit. Les « petites » sources se singularisent également par leurs imperfections. Elles sont opaques et précaires. Et pourtant, ces défauts ne pourraient justifier que l'on s'en passe. Pas d'échappatoire ! Il faut faire avec ce droit imparfait. 

Auteur
  • Stéphane Gerry-Vernières est Maître de conférences à l'Université Panthéon-Assas (Paris II).