Chercher in Nomôdos

17 janv. 2014

Instit. M. Villey, Table Ronde autour de R. Libchaber, "L’ordre juridique et le discours du droit", Paris, 31 janv. 2014

Information transmise par H. Roustan:
Institut Michel Villey
Table Ronde autour du livre de

Rémy Libchaber
(Professeur à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne) 

L’ordre juridique et le discours du droit

Paris
Vendredi 31 janvier 2014 (15h-18h) 

Discussion du livre en présence de l’auteur par:
  • Pascale Deumier (Professeur à l’Université Lyon III Jean Moulin)
  • Benoît Frydman (Professeur à l’Université libre de Bruxelles)
  • Olivier Jouanjan (Professeur à l’Université de Strasbourg)
Références: 
  • R. Libchaber, L’ordre juridique et le discours du droit. Essai sur les limites de la connaissance du droit, Paris, LGDJ, 2013, 450 p. 
Lieu
La Table Ronde aura lieu dans la Salle des Conseils de l’Université Paris II Centre Panthéon - 12, place du Panthéon 75005 Paris - 2ème étage, aile Soufflot01 44 41 89 92 inst.mvilley@u-paris2.fr

Programme détaillé des activités de l’Institut Michel Villey sur: www.institutvilley.com

R. Libchaber
L’ordre juridique et le discours du droit
Essai sur les limites de la connaissance du droit

Paris, LGDJ, 2013, 450 p., ISBN : 978-2-275-04170-4, 68€

Présentation éditeur
Le projet dont cet ouvrage est l’aboutissement n’a pas été d’établir une théorie du droit, mais d’en rechercher la signification au plus près de la pratique quotidienne des juristes. Chaque fois que l’un d’eux emploie le mot droit, il le fait sans s’expliquer comme s’il s’agissait là d’une chose commune qu’il suffirait de désigner pour être compris. 
Pourtant, dans sa brièveté même, il renvoie à des contenus divers qui ne font sens qu’à un haut degré d’élaboration. C’est à la recherche de ces significations que l’on a voulu partir, en examinant le réseau complexe de représentations que les juristes mobilisent quand ils parlent de droit. 
On doute qu’il y ait une essence du droit, intemporelle et transcendante, qui en figerait la définition par-delà les époques et les climats. Mais il y a des constantes que l’on a voulu explorer. Un lieu, qui rend possible le développement d’un système de droit : l’ordre juridique, qui en réunit les conditions institutionnelles. Une matière commune à tous ses énoncés : la norme, règle ou décision, qui est au droit ce que l’atome est à la matière, la cellule au vivant. Enfin, par-delà l’unicité de l’énoncé des normes, il y a la diversité des pratiques d’application, qui en bouleversent la signification sociale et la compréhension. 
Tout cela permet, par des approches successives, de découvrir la texture du droit et d’examiner le singulier discours que tient l’ordre juridique. En première approximation, on appelle droit tout ce qui circule dans un ordre juridique. Plus profondément, le discours tenu par cet ordre permet à une société de décliner ses valeurs : l’exposé de son fonctionnement de principe doit permettre aux individus de s’y insérer sans la troubler. S’agit-il d’un discours qui dirait la vérité de la collectivité ? Pas forcément : par son droit, toute société propose un miroir qui la reflète, mais seulement telle qu’elle se voit. On le constate, certains miroirs se révèlent déformants ! Il en va ainsi pour la France, dont le droit présente à la fois un modèle de construction rationnelle et un véritable trompe-l’oeil ménagé par l’État, pour égarer sur la régulation véritable de la société. 

Auteur
  • Rémy Libchaber est agrégé des Facultés de droit et professeur à l'Université Paris I (Panthéon-Sorbonne).