Chercher in Nomôdos

7 mars 2015

J. Saada (éd.), L. Aït Saadi-Bouras (collab.), "Enseigner le passé violent. Conflit, après-conflit et justice à l’école", APU, 2014

Information transmise par Fr. Audren:
Julie Saada (éd.), Lydia Aït Saadi-Bouras (collab.)
Enseigner le passé violent
Conflit, après-conflit et justice à l’école

Arras, Artois Presse Université (Education et Formation), déc. 2014, 152 p.,ISBN:978-2-84832-193-6, 15€

Présentation éditeur
Au sortir des conflits violents, ou après de graves atteintes aux droits de l’homme, se pose la question de ce que les sociétés peuvent faire de leur passé criminel. Parmi les dispositifs de justice mis en place dans ces contextes transitionnels figurent, lorsqu’ils ont lieu, des processus judiciaires ou extra-judicaires et des instruments relevant de la justice transitionnelle. Mais ce que les sociétés font de leur passé criminel, les récits relevant de l’histoire ou de la mémoire publique, se trouve aussi à l’école. L’enseignement de l’histoire revêt une fonction d’instruction, mais aussi de mémoire et de formation civique. Il est souvent le lieu d’une refondation de la nation – fut-il celui d’un imaginaire partagé.

Comment enseigne-t-on le passé violent, son jugement par la justice pénale internationale, ou les droits de l’homme ? À partir d’une série d’études, cet ouvrage enquête sur la manière dont on enseigne le passé violent et sa saisie par la justice pénale ou par des institutions extra-judiciaires. Parce que l’espace scolaire cristallise des questions qui vont au-delà des questions pédagogiques, il s’inscrit à la croisée d’une réflexion sur la justice et sur l’éducation.

Sommaire
  • Julie Saada, Introduction. Crimes et châtiments. L’éducation face au passé violent
  • Bertrand Lécureur, L’exposé des crimes nazis et de leur jugement pénal dans les manuels d’histoire allemands publiés depuis 60 ans
  • Magali Bessone, Enseigner l’histoire en Bosnie-Herzégovine: la vertu des institutions
  • María Celeste Adamoli, Emiliano Jerónimo Buis, Natalia Marina Luterstein et Adriana Roisenstraj, L’Argentine face à son passé violent: justice pénale, politiques de la mémoire et défis éducatifs
  • Claude Carpentier, La violence de masse enseignée aux élèves sud-africains: entre impunité, justice et réconciliation
  • Lydia Aït Saadi-Bouras, Le passé violent à travers les manuels scolaires d’histoire algériens: des guerres coloniales aux amnisties post-conflit
Présentation des auteurs
Index

Coordonnées éditeur: