Séminaire
LA CROYANCE INSTITUÉE (II)
LES RAPPORTS ENTRE RELIGION ET POLITIQUE D'UN POINT DE VUE SOCIOLOGIQUE
Paris
novembre 2015-mai 2016
- Bruno Karsenti, directeur d'études à l'EHESS (TH) ( IMM-LIER )
Pratique
2e et 4e vendredis du mois de 15 h à 17 h (salle 8, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 13 novembre 2015 au 27 mai 2016
2e et 4e vendredis du mois de 15 h à 17 h (salle 8, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 13 novembre 2015 au 27 mai 2016
Présentation
Nous reprendrons, dans ce séminaire, la réflexion amorcée il y a deux ans à partir d’une lecture du Traité théologico-politique de Spinoza, sur les rapports entre religion et politique dans la modernité. L’analyse textuelle l’avait montré, ces rapports ne peuvent se résumer à la simple séparation prônée par un État laïc et une société séculière, à partir des cadres fournis par la philosophie politique moderne. En particulier, la question de la piété et des pratiques de salut doit être réintroduite dans la conception de la société dont les modernes sont capables, alors même qu’ils refusent que le fondement des normes communes soient religieusement déterminés. Dans ce séminaire, on montrera la pertinence que revêt sur ces questions la perspective sociologique classique, aussi bien dans une ligne durkheimienne que wébérienne. On la confrontera à certains travaux récents en théorie sociale et en philosophie politique qui considèrent eux-aussi que les conceptions communes du religieux doivent aujourd’hui être remises au creuset.
Nous reprendrons, dans ce séminaire, la réflexion amorcée il y a deux ans à partir d’une lecture du Traité théologico-politique de Spinoza, sur les rapports entre religion et politique dans la modernité. L’analyse textuelle l’avait montré, ces rapports ne peuvent se résumer à la simple séparation prônée par un État laïc et une société séculière, à partir des cadres fournis par la philosophie politique moderne. En particulier, la question de la piété et des pratiques de salut doit être réintroduite dans la conception de la société dont les modernes sont capables, alors même qu’ils refusent que le fondement des normes communes soient religieusement déterminés. Dans ce séminaire, on montrera la pertinence que revêt sur ces questions la perspective sociologique classique, aussi bien dans une ligne durkheimienne que wébérienne. On la confrontera à certains travaux récents en théorie sociale et en philosophie politique qui considèrent eux-aussi que les conceptions communes du religieux doivent aujourd’hui être remises au creuset.
Adresse(s) électronique(s) de contact : karsenti@ehess.fr