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25 oct. 2011

G. Minaud, "Les gens de commerce et le droit à Rome. Essai d’histoire juridique et sociale du commerce dans le monde antique romain", PUAM, 2011

Gérard Minaud
Les gens de commerce et le droit à Rome
Essai d’histoire juridique et sociale du commerce dans le monde antique romain 

Préf. E. Putman, prof. de droit privé à la Faculté de Droit et de Science Politique d’Aix-Marseille, Avant-Propos, J.-J. Aubert, prof. de philologie classique et d’histoire ancienne à l’Université de Neuchâtel
Aix-en-Provence, PUd’Aix-Marseille, 2011, 468 p., ISBN:978-2-7314-0767-9, 36€ (port en sus) 
Présentation
Le vocabulaire latin est riche de termes évoquant les échanges et les transactions économiques, mais les Romains n’en ont laissé aucune définition.
Pour commencer, un examen diachronique des mots va faciliter la recherche, notamment en vérifiant par exemple si l’appellation de mercator ou celle de negotiator renvoyaient à un régime juridique particulier, parallèlement au statut civil des personnes (Romain ou non, libre ou esclave, femme, etc). Ce travail d’identification des acteurs conduit ensuite à voir de façon plus détaillée les rapports entre la vie commerciale et le droit. 

Plusieurs questions, toujours d’actualité aujourd’hui, retiennent alors l’attention : qui pouvait faire du commerce, de quelle manière et où, quel contrôle exerçait l’autorité publique sur cette faculté, quelles règles s’appliquaient aux gens de commerce, dans quels métiers, comment s’organisaient leurs rapports juridiques, entre eux ou avec un tiers, de quelles juridiction relevaient-ils, etc ? 

Le législateur romain avait en effet déjà cerné tous ces problèmes de la vie commerciale, mais plutôt que d’avoir bâti un droit commercial, c’est un droit des affaires innommé qu’il semble avoir mis en place au fil du temps. Au IVe siècle p.C., un statut administratif des gens de commerce et des juridictions commerciales donnent la timide impression de se manifester, mais l’Empire romain vivait son dernier siècle en Occident, et cette tendance ne put prospérer. 

Gérard Minaud, diplômé de l’Institut supérieur de gestion (1984), docteur en histoire (EHESS, 2002) et docteur en sciences juridiques (Université Paul Cézanne Aix-Marseille III 2009), propose dans cet ouvrage le texte de sa dernière thèse : par son sujet elle s’inscrit dans la suite de son précédent ouvrage La comptabilité à Rome. Après avoir dirigé pendant près de vingt ans des entreprise industrielles, siégé au Conseil de prud’hommes de Marseille et au conseil d’administration d’institutions publiques, Gérard Minaud se consacre désormais à la recherche et à l’enseignement, il est notamment chercheur associé au Centre Camille Jullian (UMR 6573). Spécialiste de la gestion dans l’Antiquité romaine, ses travaux actuels portent sur la gestion du travail à cette époque et sur l’éthique managériale des Chrétiens des premiers siècles et son influence dans le temps. 

Sommaire 
PREMIÈRE PARTIE. - COMMERCIALITÉ ET DROIT À ROME 
TITRE I : LA COMMERCIALITÉ DES ACTES 
Chapitre I : Le commercium
Chapitre II : Des mots pour des actes 
TITRE II : LA COMMERCIALITÉ DES ACTEURS
Chapitre I : Des mots pour des acteurs
Chapitre II : Le statut et le genre 

DEUXIÈME PARTIE COMMERCE ET DROIT À ROME 
TITRE I : DES NORMES POUR LES ACTEURS
Chapitre I : Un régime dans la société
Chapitre II : Un régime envers le droit 
TITRE II : DES NORMES POUR LES ACTES
Chapitre I : Les droits innommés
Chapitre II : Les droits pratiqués 

Contact
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