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1 déc. 2013

EHESS, CENj-Y. Thomas, Sém. Casuistique "Le Bien commun, les biens communs, les choses communes, la collectivisation des intérêts", Paris, nov. 2013-juin 2014

Information transmise par L. Rocabert:
Ecole des hautes Etudes en Sciences sociales
Centre d'Etudes des Normes juridiques - Yan Thomas

Séminaire de Casuistique
Le Bien commun, les biens communs, les choses communes, la collectivisation des intérêts

Paris
novembre 2013-juin 2014

Responsables:
  • Emanuele Coccia
  • Emanuele Conte
  • Marie-Angèle Hermitte
  • Paolo Napoli
Pratique
  • Mardi de 18h à 21h – Salle D. & M. Lombard, 96 Bd Raspail 75006 Paris
  • Les 12 novembre et 3 décembre 2013. Les 21 janvier, 11 février, 11 mars, 8 avril, 13 mai et 10 juin 2014.

Présentation du séminaire
Avec l’attrait des économistes pour les «biens publics» et le retour de la notion de biens communs portant sur de nouveaux objets, par exemple dans le domaine des propriétés intellectuelles, le CENJ a pensé qu’il était nécessaire de faire un rappel des définitions des notions juridiques de base que l’on a tendance à utiliser de manière parfois désordonnée. Ainsi, traditionnellement, les choses communes sont des choses inappropriables, que ce soit de manière privative ou par une entité publique, elles «n’appartiennent à personne». Les biens sont des choses appropriables, de manière privative ou collective. Elles peuvent être, dans certains systèmes juridiques, seulement affectées à un usage particulier, sans être pour autant appropriées. Il existe de plus en plus de choses, ou de biens, que l’on estime nécessaire de rendre «communs». Il existe aussi de nouvelles procédures, telles les class actions, qui permettent d’agréger des intérêts individuels et font, parfois, apparaître un intérêt collectif et peut-être, dans certains cas, des biens communs, ou une vision du bien commun.

Adresse(s) électronique(s) de contact:
Page liée sur le site de l’EHESS : cliquer ici


Programme
  • 12 novembre 2013. - Sylvain Piron, "Bien commun, contrats marchands et usage pauvre: une topographie franciscaine des relation sociales.

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Avec l’attrait des économistes pour les « biens publics » et le retour de la notion de biens communs portant sur de nouveaux objets, par exemple dans le domaine des propriétés intellectuelles, le CENJ a pensé qu’il était nécessaire de faire un rappel des définitions des notions juridiques de base que l’on a tendance à utiliser de manière parfois désordonnée. Ainsi, traditionnellement, les choses communes sont des choses inappropriables, que ce soit de manière privative ou par une entité publique, elles « n’appartiennent à personne ». Les biens sont des choses appropriables, de manière privative ou collective. Elles peuvent être, dans certains systèmes juridiques, seulement affectées à un usage particulier, sans être pour autant appropriées. Il existe de plus en plus de choses, ou de biens, que l’on estime nécessaire de rendre « communs ». Il existe aussi de nouvelles procédures, telles les class actions, qui permettent d’agréger des intérêts individuels et font, parfois, apparaître un intérêt collectif et peut-être, dans certains cas, des biens communs, ou une vision du bien commun.



  • 3 décembre 2013. - Félix Tréguer, doctorant à l'EHESS et chargé de mission à La quadrature du net, "Hacker l'espace public: Casuistique de la citoyenneté insurrectionnelle sur Internet".