Colloque
Gouverner l'incertitude
Les apports des sciences sociales à la gouvernance des risques sanitaires environnementaux
Paris (75006) - Lundi 06 et mardi 07 juillet 2009
Les apports des sciences sociales à la gouvernance des risques sanitaires environnementaux
Paris (75006) - Lundi 06 et mardi 07 juillet 2009
Résumé
Le but du colloque est de confronter les apports de la recherche en sciences sociales aux approches et pratiques de l’évaluation et de la gestion des risques afin d’éclairer les évolutions, les enjeux et les conflits qui caractérisent les risques sanitaires environnementaux. Il s'agira en particulier de : illustrer les spécificités des risques sanitaires environnementaux ; analyser les conditions d’émergence et de déploiement dans la société des risques sanitaires liés à l’environnement ; questionner les modalités et dispositifs d’évaluation et de gestion sur l’acceptabilité des risques, leur maîtrise et leur anticipation ; débattre des méthodes et outils d’analyse mobilisables par les sciences sociales en appui aux processus de gouvernance des risques. Des éléments de cadrage généraux, des études de cas aussi bien que des analyses comparatives au plan européen et international illustreront ces différents aspects. Annonce Présentation Afin d'apprécier et d'anticiper les conséquences sur la santé humaine des expositions environnementales, le politique a confié à l'expertise scientifique le soin de se prononcer sur l'existence de risques, leur ampleur et leur portée, dans le cadre d'un dispositif d'agences de sécurité sanitaire. Ce choix s'inscrit dans une dynamique plus large de recours accru à la connaissance et à l'expertise scientifiques en appui à la décision publique. Le dispositif mis en place rencontre toutefois des difficultés en termes de mise en oeuvre, du fait de deux caractéristiques propres aux risques sanitaires environnementaux : un très grand nombre d'incertitudes voire d'inconnues ; une inscription dans des évolutions plus profondes sur le plan technique et scientifique, mais aussi politique et social. Plus encore que les risques alimentaires ou médicamenteux, les risques environnementaux renvoient à une variété d'incertitudes qui ne sauraient être réduites à la seule composante scientifique. Ces incertitudes concernent aussi bien les caractéristiques et la nature même d'une activité donnée (incertitudes sur ses propriétés, ses effets et leur distribution dans l'espace et la population, son évolution), que ses conditions de production, d'utilisation et de contrôle. Dans cette perspective, le regard des sciences sociales est précieux, non seulement pour analyser la manière dont sont construites des incertitudes scientifiques, puis dont elles sont mobilisées dans le cadre des processus d'expertise ; mais aussi pour analyser et mettre en avant les autres formes d'incertitude. Ces dernières ne sont pour l'instant pas prises en charge par les dispositifs d'expertise or, non seulement elles permettent de rendre compte des mobilisations et des controverses auxquelles nous assistons régulièrement, mais de surcroît, elles en influencent considérablement la dynamique. Les risques sanitaires environnementaux s'inscrivent, par ailleurs, dans un ensemble d'évolutions qui concourent à leur définition. Ainsi s'agit-il souvent d'activités qui ont une histoire, prennent place dans des territoires, relèvent d'organisations et de dispositifs techniques. Ici aussi, les sciences sociales ont un rôle à jouer pour mettre en évidence ces multiples inscriptions, non pas pour suggérer que les risques seraient toujours irréductibles, mais au contraire en saisir la portée politique et sociale. Aussi n'est-ce qu'au prix d'une introduction d'un regard propre aux sciences sociales sur les risques sanitaires environnementaux que nos sociétés seront mieux à même de prendre en charge et d'anticiper des problèmes qui ont une dimension politique irréductible. En complément et en articulation avec une expertise scientifique dont le renforcement est nécessaire, il convient d'accorder une place à d'autres formes d'expertise, qui rappelle que les débats et controverses autour des OGM, des radiofréquences ou des nanotechnologies, par exemple, portent sur un ensemble d'incertitudes qui ne seront pas réduites par la science. Ce qui suggère, par contrecoup, que nos sociétés puissent questionner et reconsidérer les dispositifs actuels d'évaluation et de gestion de ces risques.
Comité d’organisation
9:30 Ouverture par Martin Guespereau, Directeur général de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) et Olivier Borraz, Président du Réseau risques et société (R2S)
Session 1 - La quantification des risques comme mode et science de gouvernement
Modérateur : Paul Frimat, Président du Conseil scientifique, Afsset
9:45 Qualifier ou quantifier l’incertitude : quelle évaluation des risques ?, Bernard Chevassus au Louis, Inspecteur général de l’Agriculture
10:05 Les incertitudes dans la démarche d’évaluation des risques sanitaires, Denis Bard, EHESP (École des hautes études en santé publique)
10:25 Discutant : Silvio Funtowicz, Commission européenne – Centre commun de recherche
10:35 Débat avec la salle
10:50 Pause café
11:20 Incertitude scientifique et structure politique des risques, Robert Hoppe, University of Twente (Pays-Bas)
11:40 Risque, incertitude et gouvernement des faibles doses : une mise en perspective historique Soraya Boudia, Université de Strasbourg
12:10 Discutant : Claude Henry, Sciences Po - Columbia University
12:25 Débat avec la salle
12:45 Déjeuner libre
Session 2 - Les différents registres d’incertitudes et leur mobilisation par les acteurs
Modérateur : Benoit Vergriette, Unité risques et société, Afsset
Session plénière
14:15 Les risques de la gouvernance par les risques, Henry Rothstein, King’s College – London
14:35 Mobilisations, controverses et incertitudes en santé environnement Olivier Borraz, CSO (Centre de sociologie des organisations) - Sciences Po – CNRS / Danielle Salomon, CSO ( Centre de sociologie des organisations) - Risques & Intelligence
14:50 Défendre une cause, trouver des causes : mobilisations et travail d’enquête Yannick Barthe, CSI (Centre de sociologie de l’innovation - École des Mines) – CNRS
15:30 Ateliers thématiques (cf. infra)
Atelier 1 Controverses sociales et scientifiques : la téléphonie mobile
Atelier 2 “Confinement” des risques professionnels : les expositions professionnelles aux substances toxiques
Atelier 3 Nouveaux dangers, nouvelles incertitudes : les nanomatériaux
Atelier 4 La pollution atmosphérique : un risque “accepté” ?
Atelier 5 Les épidémies de symptômes inexpliqués Le détail des ateliers figure en pages suivantes
17 :30 Fin de la journée
Session 3 - Les instruments de réduction des incertitudes
Modérateur : Alain Grimfeld, Président du Comité de la prévention et de la précaution
9:15 Modérateur : Alain Grimfeld, Président du Comité de la prévention et de la précaution
9:35 L’évaluation économique et l’analyse coût-bénéfice,Nicolas Treich, LERNA - Inra (Laboratoire d’économie des ressources naturelles - Institut national de la recherche agronomique - Toulouse School of Economics)
9:55 Incertitudes et principe de précaution : retour sur 10 ans d’expérience, Christine Noiville, CRDST - Université Paris 1 - CNRS - Centre de recherche “Droit, Sciences et Techniques”
10:15 Discutant : Pierre-Benoît Joly, Ifris - Inra (Institut francilien “Recherche, Innovation et Société”)
10:25 Débat avec la salle
10:45 Pause café
11h15 Comment les modèles de perception des risques peuvent éclairer la communication, Lennart Sjöberg, CRS Stockholm (Centre for Risk Research - Stockholm School of Economics)
11:35 Pour en finir avec quelques mythes sur les peurs du “public”, Brian Wynne, CSEC (Centre for the Study of Environmental Change) - Lancaster University
11:55 La trajectoire d'une alerte est-elle manipulable ? Espaces de calculs et jeux de pouvoirs dans les processus de mobilisation en santé-environnement, Francis Chateauraynaud, GSPR - EHESS (Groupe de sociologie pragmatique et réflexive - École des hautes études en sciences sociales)
12:15 Discutant : Alain Kaufmann, Université de Lausanne
12:25 Débat avec la salle
12:45 Déjeuner
Session 4 - Enseignements et perspectives
Modérateur : Claude Gilbert, Directeur de recherche au CNRS, UMR PACTE et MSH - Alpes Grenoble
14 :15 Synthèse des ateliers du lundi
15 :30 Table ronde
Madame Chantal JOUANNO, Secrétaire d’État chargée de l’écologie, auprès du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire (sous réserve)
Modérateur : Jack Stilgoe, The Royal Society - Science Policy Center
Atelier 2 - “Confinement” des risques professionnels : les expositions professionnelles aux substances toxiques
Modérateur : Marcel Goldberg, Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale)
Atelier 3 - Nouveaux dangers, nouvelles incertitudes : les nanomatériaux
Modérateur : David Vernez, Afsset
Atelier 4 - La pollution atmosphérique : un risque “accepté” ?
Modérateur : Sylvia Medina, InVS (Institut de veille sanitaire)
Atelier 5 - Les épidémies de symptômes inexpliqués
Modérateur : Jeanne Favret-Saada, EPHE (École pratique des hautes études)
Lieu: Paris (75006) (Ecole des Mines, 60bis, boulevard Saint-Michel) Dates lundi 06 juillet 2009 mardi 07 juillet 2009
Contact Inscription
courriel : colloque6-7juillet@adelie-evenements.com
Source: « Gouverner l'incertitude », Colloque, Calenda, publié le lundi 08 juin 2009, http://calenda.revues.org/nouvelle12881.html.
Le but du colloque est de confronter les apports de la recherche en sciences sociales aux approches et pratiques de l’évaluation et de la gestion des risques afin d’éclairer les évolutions, les enjeux et les conflits qui caractérisent les risques sanitaires environnementaux. Il s'agira en particulier de : illustrer les spécificités des risques sanitaires environnementaux ; analyser les conditions d’émergence et de déploiement dans la société des risques sanitaires liés à l’environnement ; questionner les modalités et dispositifs d’évaluation et de gestion sur l’acceptabilité des risques, leur maîtrise et leur anticipation ; débattre des méthodes et outils d’analyse mobilisables par les sciences sociales en appui aux processus de gouvernance des risques. Des éléments de cadrage généraux, des études de cas aussi bien que des analyses comparatives au plan européen et international illustreront ces différents aspects. Annonce Présentation Afin d'apprécier et d'anticiper les conséquences sur la santé humaine des expositions environnementales, le politique a confié à l'expertise scientifique le soin de se prononcer sur l'existence de risques, leur ampleur et leur portée, dans le cadre d'un dispositif d'agences de sécurité sanitaire. Ce choix s'inscrit dans une dynamique plus large de recours accru à la connaissance et à l'expertise scientifiques en appui à la décision publique. Le dispositif mis en place rencontre toutefois des difficultés en termes de mise en oeuvre, du fait de deux caractéristiques propres aux risques sanitaires environnementaux : un très grand nombre d'incertitudes voire d'inconnues ; une inscription dans des évolutions plus profondes sur le plan technique et scientifique, mais aussi politique et social. Plus encore que les risques alimentaires ou médicamenteux, les risques environnementaux renvoient à une variété d'incertitudes qui ne sauraient être réduites à la seule composante scientifique. Ces incertitudes concernent aussi bien les caractéristiques et la nature même d'une activité donnée (incertitudes sur ses propriétés, ses effets et leur distribution dans l'espace et la population, son évolution), que ses conditions de production, d'utilisation et de contrôle. Dans cette perspective, le regard des sciences sociales est précieux, non seulement pour analyser la manière dont sont construites des incertitudes scientifiques, puis dont elles sont mobilisées dans le cadre des processus d'expertise ; mais aussi pour analyser et mettre en avant les autres formes d'incertitude. Ces dernières ne sont pour l'instant pas prises en charge par les dispositifs d'expertise or, non seulement elles permettent de rendre compte des mobilisations et des controverses auxquelles nous assistons régulièrement, mais de surcroît, elles en influencent considérablement la dynamique. Les risques sanitaires environnementaux s'inscrivent, par ailleurs, dans un ensemble d'évolutions qui concourent à leur définition. Ainsi s'agit-il souvent d'activités qui ont une histoire, prennent place dans des territoires, relèvent d'organisations et de dispositifs techniques. Ici aussi, les sciences sociales ont un rôle à jouer pour mettre en évidence ces multiples inscriptions, non pas pour suggérer que les risques seraient toujours irréductibles, mais au contraire en saisir la portée politique et sociale. Aussi n'est-ce qu'au prix d'une introduction d'un regard propre aux sciences sociales sur les risques sanitaires environnementaux que nos sociétés seront mieux à même de prendre en charge et d'anticiper des problèmes qui ont une dimension politique irréductible. En complément et en articulation avec une expertise scientifique dont le renforcement est nécessaire, il convient d'accorder une place à d'autres formes d'expertise, qui rappelle que les débats et controverses autour des OGM, des radiofréquences ou des nanotechnologies, par exemple, portent sur un ensemble d'incertitudes qui ne seront pas réduites par la science. Ce qui suggère, par contrecoup, que nos sociétés puissent questionner et reconsidérer les dispositifs actuels d'évaluation et de gestion de ces risques.
Comité d’organisation
- Yannick BARTHE (CSI - CNRS)
- Olivier BORRAZ (CSO - CNRS)
- Régine BOUTRAIS (Irisso - Afsset)
- Céline DELYSSE (Afsset)
- Pierre-Benoît JOLY (Inra - Ifris)
- Matthieu FINTZ (Afsset)
- Danielle SALOMON (CSO - Risques & Intelligence)
- Benoit VERGRIETTE (Afsset)
LUNDI 6 JUILLET
L’analyse des risques et ses incertitudes
8:45 AccueilL’analyse des risques et ses incertitudes
9:30 Ouverture par Martin Guespereau, Directeur général de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) et Olivier Borraz, Président du Réseau risques et société (R2S)
Session 1 - La quantification des risques comme mode et science de gouvernement
Modérateur : Paul Frimat, Président du Conseil scientifique, Afsset
9:45 Qualifier ou quantifier l’incertitude : quelle évaluation des risques ?, Bernard Chevassus au Louis, Inspecteur général de l’Agriculture
10:05 Les incertitudes dans la démarche d’évaluation des risques sanitaires, Denis Bard, EHESP (École des hautes études en santé publique)
10:25 Discutant : Silvio Funtowicz, Commission européenne – Centre commun de recherche
10:35 Débat avec la salle
10:50 Pause café
11:20 Incertitude scientifique et structure politique des risques, Robert Hoppe, University of Twente (Pays-Bas)
11:40 Risque, incertitude et gouvernement des faibles doses : une mise en perspective historique Soraya Boudia, Université de Strasbourg
12:10 Discutant : Claude Henry, Sciences Po - Columbia University
12:25 Débat avec la salle
12:45 Déjeuner libre
Session 2 - Les différents registres d’incertitudes et leur mobilisation par les acteurs
Modérateur : Benoit Vergriette, Unité risques et société, Afsset
Session plénière
14:15 Les risques de la gouvernance par les risques, Henry Rothstein, King’s College – London
14:35 Mobilisations, controverses et incertitudes en santé environnement Olivier Borraz, CSO (Centre de sociologie des organisations) - Sciences Po – CNRS / Danielle Salomon, CSO ( Centre de sociologie des organisations) - Risques & Intelligence
14:50 Défendre une cause, trouver des causes : mobilisations et travail d’enquête Yannick Barthe, CSI (Centre de sociologie de l’innovation - École des Mines) – CNRS
15:30 Ateliers thématiques (cf. infra)
Atelier 1 Controverses sociales et scientifiques : la téléphonie mobile
Atelier 2 “Confinement” des risques professionnels : les expositions professionnelles aux substances toxiques
Atelier 3 Nouveaux dangers, nouvelles incertitudes : les nanomatériaux
Atelier 4 La pollution atmosphérique : un risque “accepté” ?
Atelier 5 Les épidémies de symptômes inexpliqués Le détail des ateliers figure en pages suivantes
17 :30 Fin de la journée
MARDI 7 JUILLET
Réduire l’incertitude
8:45 AccueilRéduire l’incertitude
Session 3 - Les instruments de réduction des incertitudes
Modérateur : Alain Grimfeld, Président du Comité de la prévention et de la précaution
9:15 Modérateur : Alain Grimfeld, Président du Comité de la prévention et de la précaution
9:35 L’évaluation économique et l’analyse coût-bénéfice,Nicolas Treich, LERNA - Inra (Laboratoire d’économie des ressources naturelles - Institut national de la recherche agronomique - Toulouse School of Economics)
9:55 Incertitudes et principe de précaution : retour sur 10 ans d’expérience, Christine Noiville, CRDST - Université Paris 1 - CNRS - Centre de recherche “Droit, Sciences et Techniques”
10:15 Discutant : Pierre-Benoît Joly, Ifris - Inra (Institut francilien “Recherche, Innovation et Société”)
10:25 Débat avec la salle
10:45 Pause café
11h15 Comment les modèles de perception des risques peuvent éclairer la communication, Lennart Sjöberg, CRS Stockholm (Centre for Risk Research - Stockholm School of Economics)
11:35 Pour en finir avec quelques mythes sur les peurs du “public”, Brian Wynne, CSEC (Centre for the Study of Environmental Change) - Lancaster University
11:55 La trajectoire d'une alerte est-elle manipulable ? Espaces de calculs et jeux de pouvoirs dans les processus de mobilisation en santé-environnement, Francis Chateauraynaud, GSPR - EHESS (Groupe de sociologie pragmatique et réflexive - École des hautes études en sciences sociales)
12:15 Discutant : Alain Kaufmann, Université de Lausanne
12:25 Débat avec la salle
12:45 Déjeuner
Session 4 - Enseignements et perspectives
Modérateur : Claude Gilbert, Directeur de recherche au CNRS, UMR PACTE et MSH - Alpes Grenoble
14 :15 Synthèse des ateliers du lundi
15 :30 Table ronde
- André Cicolella, porte-parole du Réseau environnement santé
- David Gee, Agence européenne de l’environnement
- Alain Gest, député de la Somme, membre de l’OPECST (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques)
- Martin Guespereau, Directeur général de l’Afsset
- Denis Zmirou, Haut conseil de santé publique - École des hautes études en santé publique
Madame Chantal JOUANNO, Secrétaire d’État chargée de l’écologie, auprès du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire (sous réserve)
DÉTAIL DES ATELIERS THÉMATIQUES DU 6 JUILLET
Atelier 1 - Controverses sociales et scientifiques : la téléphonie mobile Modérateur : Jack Stilgoe, The Royal Society - Science Policy Center
- Gérer les incertitudes du risque de la téléphonie mobile au Royaume-Uni, Jack Stilgoe, The Royal Society - Science Policy Center
- Le dialogue impossible entre les scientifiques et les associations sur la question des radiofréquences : comment la Fondation santé et radiofréquences a-t-elle essayé de le rendre possible ?, Martine Hours, Inrets (Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité), Présidente du Conseil scientifique de la Fondation santé et radiofréquences
- Le Forum de la transparence : des autorités s’engagent dans un dialogue avec le public en Suède, Linda Soneryd, SCORE (Stockholm Center for Organizational Research)
Atelier 2 - “Confinement” des risques professionnels : les expositions professionnelles aux substances toxiques
Modérateur : Marcel Goldberg, Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale)
- La science et l'expertise au secours de l'invisibilité des risques professionnels ?, Emmanuel Henry, Université de Strasbourg
- Connaître les risques toxiques en milieux professionnels agricoles : les apports des travaux en sciences humaines et sociales, Nathalie Jas, Université Paris 11
- Expertises techniques et expériences sociales : quels rapports ? Quelques observations et enseignements, Omar Brixi, Consultant en santé publique
Atelier 3 - Nouveaux dangers, nouvelles incertitudes : les nanomatériaux
Modérateur : David Vernez, Afsset
- Risques, incertitudes connues, incertitudes non connues : questions soulevées par la “nanotoxicologie”, Francelyne Marano, Université Paris Diderot Paris 7
- L’incertitude : un défi supplémentaire pour la régulation des nanotechnologies, Stéphanie Lacour, CNRS - CECOJI (Centre d’études sur la coopération juridique internationale)
- Contributions de l'évaluation technologique participative à la gouvernance des risques nanotechnologiques, Alain Kaufmann, Université de Lausanne (Centre interface Science-Société)
Atelier 4 - La pollution atmosphérique : un risque “accepté” ?
Modérateur : Sylvia Medina, InVS (Institut de veille sanitaire)
- La politique de réduction des pollutions atmosphériques : un univers controversé ou stabilisé ?, Franck Boutaric, enseignant
- Les évaluations d'impact sanitaire de la pollution atmosphérique urbaine, Philippe Glorennec, EHESP (École des hautes études en santé publique)
- Pollution atmosphérique et proximité : la difficile construction d'une gouvernance locale, Isabelle Roussel, APPA (Association pour la prévention de la pollution atmosphérique)
Atelier 5 - Les épidémies de symptômes inexpliqués
Modérateur : Jeanne Favret-Saada, EPHE (École pratique des hautes études)
- L'hypersensibilité chimique multiple : une affection environnementale controversée, Alain Collomb, ASEP (Association Santé Environnement Provence)
- La construction sociale de la maladie, l’exemple de deux maladies controversées (le syndrome de fatigue chronique et la fibromyalgie), Marc Loriol, Laboratoire Georges Friedman
- Le syndrome d’intolérance aux odeurs chimiques, Nadia Nikolova, CAPTV Paris (Association des Centres Antipoison et de Toxicovigilance)
- L'incertitude est-elle tolérable ? Le cas du syndrome du bâtiment malsain, Catherine Rémy, CSI
Lieu: Paris (75006) (Ecole des Mines, 60bis, boulevard Saint-Michel) Dates lundi 06 juillet 2009 mardi 07 juillet 2009
Contact Inscription
courriel : colloque6-7juillet@adelie-evenements.com
Source: « Gouverner l'incertitude », Colloque, Calenda, publié le lundi 08 juin 2009, http://calenda.revues.org/nouvelle12881.html.