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24 janv. 2011

Appel à contributions: ASRDLF "Forêts et foresterie: mutations et décloisonnements", Session spéc in colloque internat. annuel de l'ASRDLF, Schoelcher (Martinique), 6-8 juil 2011 (limite: 31 janv 2011)

Information transmise par Fr. Lormant:
Association de Science Régionale De Langue Française (ASRDLF)
Appel à contributions
Forêts et foresterie: mutations et décloisonnements
Session spéciale dans le cadre du colloque international annuel de l’Association de Science Régionale De Langue Française (ASRDLF)
 Schoelcher (Martinique)
6-8 juillet 2011
(limite: 31 janvier 2011)

coordonnée par Christine Farcy (UCLouvain) Jean-Luc Peyron (ECOFOR) Yves Poss (AgroParisTech)
session S1Pendant plusieurs décennies, les théories dominantes en foresterie se sont appuyées sur la thèse de l’effet de sillage. Selon cette théorie, les fonctions environnementales et sociales de la forêt découlent implicitement de la fonction de production de bois ce qui signifie qu’une cloison étanche peut être érigée autour des espaces spatiaux et sociaux déterminés par la production ligneuse sans que les autres fonctions de la forêt en soient affectées. Cette vision qui a structuré dans de nombreux pays, tant l’organisation de l’administration et de la gestion des forêts que l’enseignement des sciences forestières, a induit le développement de systèmes forestiers considérés comme indépendants des autres secteurs et circonscrits à l’intérieur des lisières forestières. Dans les pays héritiers du code Napoléon, des barrières foncières sont venues s’ajouter, dont l’efficacité s’est vue renforcée par la suppression progressive des droits d’usage.
Cette vision cloisonnée dominante a montré son efficacité lorsqu’il s’agit, pour un propriétaire, d’optimiser voire de maximiser la seule production ligneuse. Ce modèle n’a par contre pas fonctionné dans de nombreux pays ou régions où les forêts faisaient de fait encore partie du système agraire. Et il montre aujourd’hui ses limites dans les sociétés post-industrielles en raison de l’importance stratégique accrue que celles-ci accordent aux services environnementaux et sociaux dont la portée dépasse le seul cadre forestier. A l’aube du XXIème siècle, la prééminence de la thèse de l’effet de sillage en foresterie est ainsi de plus en plus largement contestée.
Partout dans le monde, divers processus de décloisonnement plus ou moins consentis par les forestiers ont vu le jour ou sont en cours. Ils concernent les disciplines, les institutions, les territoires, la gouvernance voire le foncier. L’inertie de ces processus ou leur vivacité est fonction de l’importance politique, économique, sociale ou culturelle des priorités qui étaient engagées mais aussi de la résilience des forêts et sociétés concernées.
L’atelier s’intéressera aux processus de cloisonnement et décloisonnement dont les forêts sont ou ont été l’objet. Il portera sur des contextes socio-économiques et culturels variés. Les contributions porteront sur des retours d’expérience ou des études de cas, décriront les problèmes posés ou exposeront les solutions éventuellement envisagées. Les contributions pourront s’inscrire dans une approche globale, ou présenter des situations sectorielles d’ouverture ou de fermeture. L’atelier se veut multidisciplinaire mais donnera priorité aux analyses partant des sciences sociales.

La commission scientifique laisse intentionnellement cet appel à communication très ouvert.
Propositions de communications
Calendrier:
  • Délai d’envoi des résumés: 31 janvier 2011
  • Avis du comité scientifique: 31 mars 2011
  • Envoi du papier complet: 31 mai 2011

Modalités d’envoi:Les envois de résumés s’effectueront directement en ligne par les participants (Cf. site du colloque: http://asrdlf2011.com). Lors de la soumission de leur résumé, les participants devront spécifier que leur texte s’inscrit dans le cadre de la session S1 «Forêts et foresterie: mutations et décloisonnements». En cas de difficulté, un message pourra être adressé à: asrdlf2011@martinique.univ-ag.fr.
Format attendu:Les propositions de communication (3 pages, incluant la bibliographie) devront comprendre, sous peine de ne pas être soumises à évaluation : Les coordonnées précises du ou des auteurs Le titre de la communication L’objectif de la communication et l’originalité du sujet Un résumé d’au maximum 3000 caractères espaces compris Des mots-clés
Langue:Les textes écrits en anglais sont admis, leur présentation devra se faire en français (à l’exception d’ateliers prévus spécifiquement au programme dans une autre langue).
Publication:
La publication d'une sélection de communications présentées est prévue après le colloque. La publication ne sera envisagée que pour les communications dont le résumé et le texte auront été envoyés dans les délais et formats mentionnés plus haut, et qui auront fait l'objet d'une présentation effective par le(s) auteur(s).

Commission scientifique:
  • Balent Gérard, INRA – Toulouse, Ecologie du paysage, France
  • Benzyane Mohammed, Expert – Rabat, Aménagement forestier, Maroc
  • Bouthillier Luc, Université Laval – Québec, Politique forestière, Canada
  • Daly Hassen Hamed, INRGREF – Tunis, Economie forestière, Tunisie
  • Defurnaux Régis, FUNDP – Namur, Philosophie du droit, Belgique
  • Elamé Esoh, Università Cà Foscari di Venezia – Marghera Venezia, Géographie du développement, Italie / Cameroun
  • Ellatifi Mohamed, Association SYLVA-MONDE, Politique environnementale et développement économique, Maroc
  • Farcy Christine, Université de Louvain - Louvain-la-Neuve, Aménagement forestier, Belgique
  • Huybens Nicole, Université du Québec - Chicoutimi, Philosophie, éthique, Canada
  • Gazull Laurent, Cirad – Paris / Montpellier, Géographie, France
  • Kialo Paulindu, Institut de Recherche en Sciences Humaines / CENAREST - Libreville, Anthropologie de l’environnement, Gabon
  • Leroy Maya, AgroParisTech – Montpellier, Sociologie, France
  • Libois François, FUNDP- Namur, Economie institutionnelle, Belgique
  • Lormant François, Université Nancy II - Nancy, Histoire du droit, France
  • Mbolo Marie, Université de Yaoundé, Foresterie tropicale, Cameroun
  • Meyfroidt Patrick, Université de Louvain - Louvain-la-Neuve, Géographie, Belgique
  • Michon Geneviève, Institut de Recherche pour le Développement – Montpellier, Ethnobotanique et géographie, France
  • Montouroy Yves, Université de Bordeaux – Bordeaux, Sciences politiques, France
  • Mormont Marc, Université de Liège - Arlon, Sociologie, Belgique
  • Mottet Jean, Université de Paris I Panthéon-Sorbonne - Paris, Esthétique du cinéma, France
  • Nail Sylvie, Université de Nantes - Nantes, Anthropologie urbaine, France
  • Nké Jean, Université de Louvain - Louvain-la-Neuve, Anthropologie, Belgique / Cameroun
  • Parmentier Isabelle, FUNDP - Namur, Histoire, Belgique
  • Peyron Jean-Luc, ECOFOR - Paris, Economie forestière, France
  • Polomé Philippe, Université de Lyon - Lyon, Economie de l'environnement, France
  • Ponette Quentin, Université de Louvain - Louvain-la-Neuve, Ecologie forestière, Belgique
  • Poss Yves, AgroParisTech - Clermont-Ferrand, Foresterie, France
  • Seeland Klaus, ETH Zurich – Zurich, Politique et économie forestières, Suisse
  • Sergent Arnaud, Cemagref - Bordeaux, Sciences politiques, France
  • Zimmermann Willi, ETH Zurich – Zurich, Politique et économie de l'environnement, Suisse
Contacts: coordinateurs de la session
URL
http://asrdlf2011.com/